Cette première étude de cas décrit l’administration de psilocybine à une patiente en état de conscience minimale plus (MCS+), un an après un traumatisme crânien. Une dose de 25 mg a été administrée à domicile, accompagnée d’enregistrements EEG. Aucun changement dans l’échelle clinique SECONDs n’a été observé, mais des comportements spontanés inédits sont apparus (mouvements des jambes, ouverture des yeux et de la bouche). L’EEG a révélé une augmentation significative de la complexité cérébrale (Lempel-Ziv complexity), une réduction de la connectivité fonctionnelle, et un décalage du spectre de puissance vers des fréquences plus élevées. Ce résultat soutient l’hypothèse du cerveau entropique, suggérant une conscience interne enrichie malgré une absence de réponse comportementale.
Évaluer la faisabilité et les effets de la psilocybine comme traitement potentiel pour les troubles post-coma de la conscience.
Étude de cas observationnelle avec administration de psilocybine à une patiente MCS+, comprenant enregistrements EEG (avant/après), évaluations comportementales (SECONDs, NCS-R), mesures physiologiques, et observation de comportements spontanés.
- Pas d’amélioration diagnostique comportementale.
- Apparition de nouveaux comportements spontanés.
- Augmentation significative de la complexité EEG.
- Diminution de la connectivité fonctionnelle, augmentation des fréquences gamma.
- Pas d’effets indésirables graves.
Les psychédéliques comme la psilocybine pourraient enrichir la conscience chez les patients atteints de troubles de la conscience, même sans amélioration comportementale mesurable. Des essais cliniques contrôlés sont nécessaires pour confirmer leur utilité thérapeutique.
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