Cette étude examine les changements persistants de l’épissage alternatif dans les neurones corticaux préfrontaux médiaux (mPFC) de souris après une exposition unique à des psychédéliques. L’utilisation de la séquenciation RiboTag et de la bioinformatique a permis d’identifier des altérations durables de l’épissage alternatif, qui persistent pendant au moins un mois. Les changements sont spécifiques aux types cellulaires, impliquant des modifications de la matrice extracellulaire, de la physiologie synaptique et intrinsèque des interneurones parvalbumine.
Déterminer les effets à long terme des psychédéliques sur l’épissage alternatif dans le cortex préfrontal médial.
Les chercheurs ont utilisé la séquenciation RiboTag pour analyser les changements dans l’épissage alternatif de l’ARN après l’administration de psilocybine et de DOI (2 mg/kg) à des souris. Les échantillons ont été collectés à plusieurs moments post-traitement (48 heures, 1 semaine, 1 mois) et comparés à des contrôles salins.
- Des modifications persistantes de l’épissage alternatif ont été observées dans les interneurones parvalbumine et les neurones pyramidaux.
- L’expression génique retourne à la normale après un mois, mais l’épissage alternatif reste altéré.
- Les interneurones parvalbumine montrent la plus grande sensibilité aux changements induits par les psychédéliques.
Ces résultats suggèrent que les psychédéliques pourraient influencer durablement la plasticité neuronale à travers des modifications de l’épissage alternatif, ce qui pourrait avoir des implications thérapeutiques pour les troubles neuropsychiatriques.
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