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Psychédélique(s) étudié(s) : DMT, LSD, MDMA
Publiée le 23 août 2018
Type : Perspective
Auteurs : David E. Olson
Résumé :

Cette publication décrit les psychoplastogènes, une nouvelle classe de petites molécules capables de favoriser rapidement la plasticité neuronale structurelle et fonctionnelle. Ces composés, incluant le kétamine, les psychédéliques (DMT, LSD), la scopolamine, et le GLYX-13, produisent des changements neuronaux notables en 24 à 72 heures, avec des effets comportementaux durables. L’article met l’accent sur leur potentiel thérapeutique pour traiter les troubles neuropsychiatriques tels que la dépression, l’état de stress post-traumatique (ESPT), et les troubles liés à l’usage de substances, en agissant sur les circuits neuronaux plutôt qu’en corrigeant des déséquilibres chimiques. Il souligne également les risques potentiels liés à une plasticité non ciblée.

Objectif :

Définir et présenter les psychoplastogènes comme une nouvelle classe de neurothérapeutiques agissant rapidement, et discuter de leur potentiel pour remodeler les circuits neuronaux impliqués dans les troubles psychiatriques.

Méthodologie :

Commentaire basé sur des recherches antérieures, incluant des études in vitro et in vivo chez le rongeur, mettant en évidence les effets des psychoplastogènes sur la croissance des dendrites, la densité synaptique, et l’excitabilité neuronale.

Résultats principaux :

Les psychoplastogènes tels que le kétamine et le DMT augmentent la densité des épines dendritiques et les courants postsynaptiques, améliorent l’apprentissage de l’extinction de la peur, et produisent des effets antidépresseurs rapides. Ces effets sont attribués à l’activation de la voie mTOR par la stimulation des récepteurs AMPA et 5-HT2A.

Implications cliniques :

Ces composés offrent un changement de paradigme en psychiatrie, passant d’une approche basée sur les neurotransmetteurs à une modulation ciblée des circuits neuronaux. Ils pourraient révolutionner le traitement de la dépression, de l’état de stress post-traumatique (ESPT), et possiblement d’autres maladies neurodégénératives.

La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.

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