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Psychédélique(s) étudié(s) : 5-MeO-DMT, Ayahuasca, DMT, Ibogaïne, LSD, Psilocybine
Publiée le 21 novembre 2021
Type : Revue
Auteurs : Hannah N. Saeger, David E. Olson
Résumé :

Cette revue propose que les psychédéliques et les psychoplastogènes non hallucinogènes (comme le TBG) puissent avoir un rôle thérapeutique dans le traitement des maladies neurodégénératives telles qu’Alzheimer ou la maladie de Parkinson. Ces substances activent principalement les récepteurs 5-HT2A, ce qui favorise la croissance neuronale, la neuroplasticité, la biogenèse mitochondriale et la régulation de la neuroinflammation. Les auteurs discutent des mécanismes cellulaires et moléculaires impliqués, en particulier les voies BDNF/TrkB et mTOR, et présentent des preuves d’effets positifs sur la cognition, l’humeur et les symptômes comportementaux de la démence. Ils plaident pour la recherche clinique de composés psychédéliques ou apparentés, notamment ayahuasca et DMT, qui présentent un profil polypharmacologique favorable.

Objectif :

Explorer les bases scientifiques soutenant l’utilisation de psychédéliques et de composés apparentés pour traiter les maladies neurodégénératives, en mettant en lumière leurs effets sur la plasticité neuronale et l’inflammation.

Méthodologie :

Revue narrative et critique des données précliniques et cliniques disponibles, centrée sur les mécanismes d’action des psychédéliques (5-HT2A, BDNF, mTOR, etc.), leur impact sur la neuroinflammation et leur potentiel à améliorer les symptômes psychocomportementaux des démences.

Résultats principaux :
  • Activation des récepteurs 5-HT2A favorise la neuroplasticité corticale (spinogenèse, synaptogenèse).
  • Stimulation de la biogenèse mitochondriale et réduction du stress oxydatif.
  • Réduction des cytokines inflammatoires (TNF-α, IL-1β) via les récepteurs sur les cellules immunitaires cérébrales.
  • Amélioration possible des symptômes dépressifs, anxieux et comportementaux liés aux démences.
  • Composés comme l’ayahuasca ou le TBG présentent un intérêt particulier pour leur action combinée (DMT, harmine, etc.).
  • Nécessité de protocoles de dosage optimaux pour éviter les effets secondaires (valvulopathies, tolérance).
Implications cliniques :

Les psychédéliques et psychoplastogènes non hallucinogènes représentent une piste prometteuse pour le traitement des troubles neurodégénératifs. Leurs effets neuroprotecteurs, anti-inflammatoires et pro-plasticité peuvent potentiellement inverser des aspects clés de la pathologie. Des essais cliniques sont requis pour valider cette approche innovante.

Publication complète :

https://doi.org/10.1111/jnc.15544

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