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Psychédélique(s) étudié(s) : Ayahuasca, DMT, LSD, MDMA, Psilocybine
Publiée le 21 mars 2025
Type : Perspective
Auteurs : Marina A. M. Portes, Isabel Werle, Leandro J. Bertoglio
Résumé :

Cet article de perspective explore le potentiel des substances psychédéliques dans le domaine du sport. Alors que leur efficacité dans le traitement de troubles psychiatriques (dépression, anxiété, TSPT) est bien documentée, leur impact sur les performances physiques et physiologiques des athlètes demeure largement méconnu. Les auteurs présentent les effets anti-inflammatoires et analgésiques potentiels de la psilocybine, du LSD, du DMT, de l’ayahuasca et de la MDMA, en mettant en lumière les lacunes de la recherche sur la force musculaire, la coordination motrice, l’endurance ou encore la régulation hormonale. Bien que leur usage thérapeutique soit prometteur, des études rigoureuses sont nécessaires pour évaluer leur sécurité et leur pertinence dans un contexte sportif.

Objectif :

Explorer les effets possibles des psychédéliques sur la santé mentale et les performances physiques des athlètes, et proposer des pistes de recherche pour évaluer leur rôle potentiel en médecine du sport.

Méthodologie :
  • Article de perspective basé sur une revue de la littérature scientifique.
  • Analyse des effets des psychédéliques sur les fonctions cognitives, la neuroplasticité, l’inflammation, la douleur et les systèmes physiologiques.
  • Discussion sur la sécurité, les effets secondaires, les risques de déshydratation, d’hyponatrémie ou d’hyperthermie, notamment pour la MDMA.
  • Comparaison avec les traitements conventionnels utilisés en psychiatrie du sport.
Résultats principaux :
  • Les psychédéliques pourraient contribuer à la résilience mentale et à la récupération émotionnelle des athlètes.
  • Des effets potentiels sur la douleur, le sommeil et la gestion du stress sont observés.
  • Les effets secondaires incluent des troubles électrolytiques, une altération de la locomotion et un risque accru d’hyperthermie, notamment pour la MDMA.
  • Les données restent limitées sur leur impact direct sur la performance sportive.
  • Le microdosage pourrait représenter une alternative sécurisée, mais nécessite plus d’études.
Implications cliniques :
  • Les psychédéliques pourraient offrir une option complémentaire dans le traitement des troubles psychiatriques chez les athlètes, avec moins d’effets secondaires que les traitements classiques.
  • Des ajustements réglementaires et des protocoles bien définis seront nécessaires pour toute intégration en médecine sportive.
  • Importance d’un encadrement médical rigoureux, incluant le dépistage des risques (épilepsie, désordres cardiovasculaires, etc.).

La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.

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