Cette analyse de recherches actuelles et historiques ainsi que de rapports cliniques observe que la relation entre les psychédéliques et la schizophrénie est complexe et qu’il existe des rapports de psychédéliques bénéficiant à cette population.
Spécifiquement, des doses plus faibles de psychédéliques (principalement le LSD) semblent avoir un impact bénéfique potentiel sur les symptômes négatifs de la schizophrénie. Avant l’interdiction de la recherche psychédélique avec la loi américaine sur les substances contrôlées en 1970, ces substances étaient utilisées sur divers patients, y compris ceux atteints de schizophrénie chronique.
En contraste, la recherche actuelle considère ce diagnostic comme une contre-indication à l’usage de psychédéliques, ainsi que les antécédents personnels ou familiaux de schizophrénie, de trouble schizoaffectif, de trouble bipolaire de type 1, d’idéation suicidaire et ceux qui vivent des épisodes psychotiques dans le contexte de la dépression.
Examiner le “mystère historique” de la contradiction apparente entre les croyances actuelles et la recherche et observations historiques concernant l’usage de psychédéliques dans les populations schizophrènes.
- Revue narrative de la littérature historique et contemporaine
- Recherche dans PubMed et autres bases de données avec les critères “schizophrénie” ou “psychose” combinés avec tous les psychédéliques classiques (LSD, psilocybine, DMT, mescaline)
- Identification et analyse de 35 articles pertinents, dont 11 observations cliniques directes
- Examen de recherches par enquêtes contemporaines
- Analyse des dosages et types de symptômes dans les études historiques
- 11 études investigationnelles avant l’interdiction ont montré des résultats mitigés mais parfois substantiellement positifs
- Les doses faibles de LSD (10-50 μg) facilitaient les entretiens et augmentaient la ventilation émotionnelle chez les patients schizophrènes
- Les patients montraient une activité accrue, plus d’intérêt, une meilleure réactivité aux stimulations, plus de communication et d’émotions
- Les améliorations étaient principalement observées sur les symptômes négatifs (retrait social, manque de motivation, expression émotionnelle diminuée)
- Les doses élevées (au-dessus de 75 μg) étaient associées à des réponses adverses et à l’exacerbation des symptômes psychotiques
- Les recherches par enquêtes modernes montrent que 1,8% des microdoseurs rapportent avoir une schizophrénie
- Quatre hypothèses principales émergent : psychédéliques comme modèle de psychose, cause de schizophrénie chronique, facteur déstabilisant, ou traitement bénéfique
Les symptômes négatifs de la schizophrénie constituent un besoin médical non satisfait urgent, et de nouveaux traitements efficaces sont nécessaires.
L’analyse suggère qu’une dose faible ou un microdosage d’un psychédélique pourrait être un traitement possible pour les symptômes négatifs de la schizophrénie. Étant donné que la schizophrénie est une maladie si débilitante et que les traitements actuels sont souvent inefficaces avec des effets secondaires problématiques, explorer toutes les alternatives potentielles est souhaitable.
Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour établir l’efficacité, le dosage, le psychédélique spécifique, le type et la gravité de la schizophrénie, et d’autres circonstances qui maximiseraient le potentiel des psychédéliques comme médicament dans cette population. Le contexte (set, setting, matrice) est crucial pour créer des résultats positifs.
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