Cette étude démontre que les psychédéliques classiques (LSD, DMT, DOI, psilocybine, MDMA) peuvent stimuler la plasticité neuronale structurelle et fonctionnelle, à la manière de la kétamine. À travers des expériences in vitro et in vivo (cultures corticales de rats, Drosophila, poissons-zèbres, rongeurs adultes), les auteurs montrent que ces substances favorisent la croissance des neurites, des épines dendritiques, et des synapses fonctionnelles. Les effets reposent sur l’activation des voies TrkB, mTOR et des récepteurs 5-HT2A. Les psychoplastogènes identifiés ouvrent la voie à de nouveaux antidépresseurs rapides et efficaces, potentiellement non hallucinogènes.
Évaluer si les psychédéliques favorisent la plasticité neuronale dans le cortex préfrontal, et explorer les mécanismes sous-jacents, comparables à ceux de la kétamine.
- Traitement de neurones corticaux de rats avec divers psychédéliques
- Analyses de neuritogenèse, spinogenèse, et synaptogenèse (microscopie, électrophysiologie)
- Études sur Drosophila et poissons-zèbres
- Analyses moléculaires (PCR, ELISA) pour la BDNF
- Inhibition pharmacologique (ANA-12, rapamycine, kétansérine) pour identifier les voies impliquées
- LSD, DMT, DOI et MDMA augmentent la complexité dendritique, le nombre d’épines, et les synapses fonctionnelles
- Les effets sont bloqués par l’inhibition de TrkB, mTOR, ou 5-HT2A
- Noribogaïne, mais pas l’ibogaïne, montre des effets similaires
- Effets similaires à ceux de la kétamine mais avec parfois une plus grande puissance (ex: LSD)
Les psychédéliques peuvent servir de base à la conception de nouveaux antidépresseurs rapides agissant par promotion de la plasticité neuronale. Des dérivés non hallucinogènes pourraient optimiser sécurité et efficacité.
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