Cette revue explore l’idée que l’obésité pourrait impliquer, chez certains individus, des comportements alimentaires compulsifs analogues à l’addiction. Ces comportements peuvent résister aux thérapies conventionnelles. Les psychédéliques, tels que le psilocybine ou le LSD, influencent les circuits neuronaux de la récompense, favorisent la flexibilité psychologique et pourraient permettre, en association avec une psychothérapie, de modifier les habitudes alimentaires problématiques. Les auteurs discutent des mécanismes neurobiologiques, épigénétiques et liés à l’axe intestin-cerveau pouvant expliquer ces effets. Des recherches cliniques sont encore nécessaires.
Explorer les mécanismes par lesquels les psychédéliques pourraient traiter les comportements alimentaires compulsifs liés à l’obésité et proposer une base neurobiologique et thérapeutique pour leur intégration dans le traitement.
Revue de littérature scientifique portant sur les effets des psychédéliques (LSD, psilocybine) sur la neuroplasticité, les circuits de récompense, l’épigénétique, l’axe intestin-cerveau et les comportements compulsifs, en s’appuyant notamment sur les modèles de l’addiction.
- Les psychédéliques modulent les réseaux cérébraux impliqués dans la prédiction et la récompense.
- Ils augmentent la flexibilité cognitive et facilitent la réévaluation des croyances rigides liées à la nourriture.
- Ils induisent des effets épigénétiques favorables à la neuroplasticité.
- Ils pourraient corriger les dysfonctionnements de l’axe intestin-cerveau chez les personnes obèses.
La psychothérapie assistée par psychédéliques (PAT) pourrait offrir une nouvelle approche thérapeutique aux patients obèses présentant des comportements alimentaires compulsifs, en ciblant les bases neurocomportementales de ces troubles. Elle pourrait compléter ou améliorer l’efficacité des traitements actuels.
La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.