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Psychédélique(s) étudié(s) : DMT, LSD, Psilocybine
Publiée le 3 juillet 2025
Type : Revue
Auteurs : Kush V. Bhatt, James D. Asuncion, Al Alam, Sidney Zisook, Stephen M. Stahl
Résumé :

Cette revue explore le rôle des effets subjectifs aigus associés aux psychédéliques dans le traitement psychiatrique, ainsi que les défis qu’ils présentent pour l’implémentation clinique.

Les psychédéliques classiques induisent un large spectre d’effets subjectifs incluant des perceptions sensorielles altérées, la dissolution de l’ego, des états émotionnels intenses et des modifications de la perception du temps. Ces expériences peuvent être thérapeutiques mais également psychologiquement déstabilisantes.

L’article examine également les recherches émergentes sur les analogues psychédéliques non hallucinogènes qui pourraient conserver les effets neuroplastiques tout en minimisant ou éliminant les effets subjectifs aigus grâce à l’agonisme biaisé des récepteurs 5-HT2A.

Objectif :

Examiner le rôle des effets subjectifs associés aux psychédéliques dans le traitement psychiatrique, leurs bénéfices thérapeutiques potentiels, leurs risques, et explorer les alternatives non hallucinogènes qui pourraient élargir les options de traitement.

Méthodologie :
  • Revue narrative de la littérature sur les effets subjectifs des psychédéliques
  • Analyse des instruments psychométriques validés pour évaluer les expériences psychédéliques
  • Examen des fondements neurobiologiques des effets thérapeutiques et subjectifs
  • Évaluation des défis cliniques et des barrières à l’implémentation
  • Revue des recherches sur les analogues psychédéliques non hallucinogènes
Résultats principaux :
  • Les effets subjectifs des psychédéliques incluent l’expansion océanique (sentiment d’unité et de félicité), la dissolution anxieuse de l’ego, les restructurations visuelles et les altérations auditives
  • L’intensité des expériences subjectives est positivement corrélée aux bénéfices thérapeutiques durables
  • Les réactions adverses peuvent inclure anxiété sévère, paranoïa, exacerbation des symptômes psychiatriques et comportements suicidaires
  • Les protocoles de thérapie assistée par psychédéliques nécessitent des ressources importantes et une infrastructure clinique spécialisée
  • Les composés non hallucinogènes comme le (+)-JRT montrent des propriétés neuroplastiques prometteuses sans effets hallucinogènes
Implications cliniques :

Les effets subjectifs des psychédéliques représentent à la fois une opportunité thérapeutique et un défi clinique majeur.

Le développement d’analogues non hallucinogènes pourrait résoudre certains problèmes d’implémentation en offrant une alternative aux patients qui trouvent les effets subjectifs intolérables ou indésirables.

Plutôt que de débattre de la nécessité des effets subjectifs, la psychiatrie clinique devrait considérer le développement parallèle de psychédéliques classiques et d’alternatives non hallucinogènes comme une expansion de la boîte à outils thérapeutique.

La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.

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