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Psychédélique(s) étudié(s) : 5-MeO-DMT, Ayahuasca, DMT, Ibogaïne, Kétamine, LSD, MDMA, Mescaline, Psilocybine
Publiée le 5 avril 2025
Type : Revue
Auteurs : Daniel Hoyer
Résumé :

Cette revue complète examine les psychédéliques d’action rapide les plus activement étudiés comme antidépresseurs, anxiolytiques et/ou agents anti-TSPT, incluant la psilocybine, le LSD, la N,N-diméthyltryptamine, l’ayahuasca, les entactogènes non-hallucinogènes comme la MDMA, et les psychoplastogènes qui favorisent rapidement la neuroplasticité comme l’ibogaïne, la kétamine et l’eskétamine. Les essais cliniques de phase tardive soutiennent les psychédéliques et/ou la psychothérapie assistée par MDMA comme traitements d’action rapide pour le trouble dépressif majeur (TDM), la dépression résistante au traitement (TRT), le TSPT ou les troubles anxieux généralisés (TAG). La psilocybine, la MDMA et le LSD ont obtenu le statut de percée FDA pour TRT/TDM, TSPT et TAG respectivement, bien que la FDA ait récemment rejeté la demande de nouveau médicament pour la MDMA dans le TSPT. Ces médicaments ciblent principalement les systèmes 5-HT et monoaminergiques, avec des effets anti-neuroinflammmatoires profonds via l’agonisme des récepteurs 5-HT2A. Les études d’imagerie avancées suggèrent que les niveaux cérébraux de 5-HT sont réduits dans la dépression, et que les défauts des réseaux neuronaux sont corrigés par le traitement psychédélique/entactogène.

Objectif :

Examiner le rôle des psychédéliques, entactogènes et psychoplastogènes dans le traitement de la dépression et des troubles associés, en analysant leurs mécanismes d’action et leur efficacité clinique.

Méthodologie :

Revue narrative de la littérature examinant les données précliniques et cliniques sur les psychédéliques classiques (LSD, psilocybine, ayahuasca/DMT, 5-MeO-DMT, mescaline), les entactogènes (MDMA) et les psychoplastogènes (kétamine, eskétamine, ibogaïne). Analyse des mécanismes d’action, des études d’imagerie fonctionnelle et des essais cliniques.

Résultats principaux :
  • Les psychédéliques classiques agissent comme agonistes des récepteurs 5-HT2A et produisent des effets antidépresseurs rapides et durables.
  • La psilocybine a reçu le statut de percée FDA pour la dépression résistante au traitement.
  • Le LSD a obtenu le statut de percée FDA pour les troubles anxieux généralisés en mars 2024.
  • La MDMA a été rejetée par la FDA pour le TSPT malgré des essais de phase III positifs.
  • Les études d’imagerie révèlent que les réseaux neuronaux (réseau de saillance, réseau par défaut) sont profondément altérés dans la dépression et corrigés par le traitement psychédélique.
  • Les mécanismes communs impliquent la neuroplasticité/synaptogenèse via les voies BDNF/TrkB et mTORC1.
  • Les psychédéliques démontrent des effets anti-inflammatoires puissants via l’agonisme des récepteurs 5-HT2A.
Implications cliniques :

L’intégration de ces nouvelles thérapies d’action rapide pourrait révolutionner le traitement de la dépression résistante, du TSPT et des troubles anxieux. Les programmes thérapeutiques devraient considérer l’accompagnement psychologique approprié et le développement de biomarqueurs pour la médecine de précision. La neuroplasticité et la neuro-immunomodulation représentent des cibles thérapeutiques prometteuses.

Publication complète :

https://doi.org/10.1111/bph.70088

La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.

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