Cette étude transversale menée auprès de 136 participants (84 usagers de psychédéliques, 52 témoins) évalue les effets cognitifs potentiels de l’usage occasionnel de psychédéliques classiques (psilocybine, LSD, etc.) dans des conditions naturelles. Les résultats montrent que l’usage modéré de ces substances n’est associé à aucun déficit cognitif global. Au contraire, les usagers affichent de meilleures performances sur des tâches évaluant la flexibilité cognitive, notamment le Wisconsin Card Sorting Test (WCST). L’analyse dose-réponse confirme un lien positif entre la fréquence d’usage et la flexibilité cognitive, sans impact sur la mémoire, l’attention ou les fonctions visuospatiales. Ces données suggèrent que les psychédéliques pourraient renforcer certaines capacités cognitives adaptatives.
Explorer si l’usage occasionnel de psychédéliques est associé à des altérations ou des bénéfices cognitifs, en particulier dans le domaine de la flexibilité cognitive.
Étude observationnelle transversale, incluant 136 adultes (18–50 ans) ayant ou non expérimenté des psychédéliques. Batterie de tests neuropsychologiques évaluant fonctions exécutives, attention, mémoire et capacités visuospatiales. Comparaison entre groupes, analyse par appariement de scores de propension et analyse dose-réponse.
- Aucun déficit cognitif global chez les usagers de psychédéliques
- Avantage significatif sur la flexibilité cognitive (moins d’erreurs, meilleures performances au WCST)
- Association dose-réponse positive entre usage de psychédéliques et performance au WCST
- Aucune différence entre groupes en attention, mémoire ou visuospatial
- L’effet observé pourrait refléter des mécanismes de neuroplasticité induits par les psychédéliques
Les résultats suggèrent que l’usage modéré de psychédéliques dans la population générale n’entraîne pas de dégradation cognitive. La flexibilité cognitive accrue pourrait avoir des implications thérapeutiques dans les troubles où la rigidité cognitive est problématique (dépression, TCA, TOC). Ces données soutiennent la poursuite d’études cliniques longitudinales pour évaluer les effets durables.
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