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Psychédélique(s) étudié(s) : DMT, LSD, Mescaline, Psilocybine
Publiée le 24 octobre 2022
Type : Revue
Auteurs : Alex C. Kwan, David E. Olson, Katrin H. Preller, Bryan L. Roth
Résumé :

Cette revue se concentre sur la neurobiologie fondamentale sous-jacente à l’action des drogues psychédéliques.

Les psychédéliques sont des agonistes des récepteurs 5-HT2A qui peuvent conduire à des changements profonds dans la perception, la cognition et l’humeur. Les auteurs examinent d’abord la chimie, soulignant la diversité des molécules psychoactives et les principes qui régissent leur puissance et leur pharmacocinétique.

L’article décrit les rôles des récepteurs de sérotonine et leurs voies de signalisation moléculaire en aval, en mettant l’accent sur les éléments clés pour la découverte de médicaments. Il considère l’impact des psychédéliques sur la dynamique des pics neuronaux dans plusieurs régions corticales et sous-corticales, ainsi que les changements transcriptionnels et les effets durables sur la plasticité structurelle.

Objectif :

Fournir une perspective intégrative sur les mécanismes neuraux responsables des effets aigus et durables des psychédéliques sur le comportement, en connectant les niveaux chimique, moléculaire, neuronal et de réseau.

Méthodologie :
  • Revue narrative intégrative synthétisant les connaissances actuelles
  • Analyse des structures chimiques et relations structure-activité
  • Examen des voies de signalisation moléculaire des récepteurs 5-HT2A
  • Revue des études neurophysiologiques dans différentes régions cérébrales
  • Analyse des données de neuroimagerie sur la connectivité fonctionnelle
  • Discussion des modèles théoriques d’action psychédélique
Résultats principaux :
  • Tous les psychédéliques classiques dérivent d’un pharmacophore primaire avec un groupe aromatique séparé d’une amine basique par une liaison à deux carbones
  • L’activation des récepteurs 5-HT2A est cruciale pour l’effet psychédélique, confirmée par des études humaines et animales
  • Les psychédéliques modifient la dynamique de l’activité neuronale en activant divers récepteurs, avec des effets hétérogènes selon les régions cérébrales
  • Ils induisent une plasticité structurelle durable, incluant une augmentation de la densité des épines dendritiques
  • Les effets de neuroimagerie montrent une réduction de la connectivité dans les réseaux associatifs et une hyperconnectivité entre les régions sensorielles
  • Quatre modèles théoriques principaux émergent : CSTC, REBUS, SP et CCC
Implications cliniques :

Les psychédéliques montrent un potentiel thérapeutique considérable pour traiter diverses pathologies neuropsychiatriques, notamment la dépression, l’anxiété et les troubles liés à l’usage de substances.

La compréhension des mécanismes neurobiologiques pourrait permettre le développement de nouveaux composés thérapeutiques sans effets hallucinogènes, améliorant ainsi l’accessibilité clinique et réduisant les coûts de supervision médicale.

La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.

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