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Psychédélique(s) étudié(s) : 5-MeO-DMT, DMT, LSD, Mescaline, Psilocybine
Publiée le 22 octobre 2021
Type : Revue
Auteurs : Urszula Kozlowska, Charles Nichols, Kalina Wiatr, Maciej Figiel
Résumé :

Cette revue scientifique explore le potentiel thérapeutique des psychédéliques classiques (psilocybine, LSD, DMT, etc.) dans le traitement des maladies neurodégénératives telles qu’Alzheimer, la SLA ou les ataxies spinocérébelleuses. Les auteurs synthétisent des preuves précliniques et mécanistiques montrant que les psychédéliques peuvent induire une neuroplasticité, favoriser la neurogenèse et moduler les réponses immunitaires cérébrales via des récepteurs comme 5-HT2A, Sigma-1 et TAAR1. Ces effets pourraient restaurer l’homéostasie neuronale et contrer les processus inflammatoires, oxydatifs et de dégradation de la barrière hémato-encéphalique. Les auteurs soulignent aussi les implications neuroprotectrices possibles, et appellent à des essais cliniques dans le domaine des maladies neurodégénératives.

Objectif :

Présenter les mécanismes par lesquels les psychédéliques pourraient offrir une neuroprotection et soutenir la régénération neuronale dans les pathologies neurodégénératives.

Méthodologie :

Revue de littérature incluant études précliniques (in vitro et modèles animaux), recherches translationnelles et essais cliniques en psychiatrie. Analyse des voies cellulaires impliquées dans la neuroplasticité, la neuroinflammation, le stress oxydatif et la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique.

Résultats principaux :
  • Les psychédéliques activent des voies favorisant la neuroplasticité (BDNF, mTOR, TrkB, CREB).
  • Le DMT et la psilocybine réduisent les cytokines inflammatoires (IL-1β, TNF-α) via les récepteurs Sigma-1.
  • Amélioration de l’intégrité de la barrière hémato-encéphalique observée dans certains modèles animaux.
  • Prévention du stress oxydatif et du stress du réticulum endoplasmique.
  • Activation de microglies et d’oligodendrocytes dans un sens protecteur et réparateur.
  • Hypothèse d’un effet bénéfique dans Alzheimer, SLA, SCA3 et autres maladies à inflammation neurodégénérative.
Implications cliniques :

Les psychédéliques pourraient devenir des agents thérapeutiques innovants dans les maladies neurodégénératives. Leurs effets immunomodulateurs et neuroprotecteurs, combinés à leur capacité à induire une neurogenèse et à restaurer la plasticité synaptique, ouvrent la voie à une médecine régénérative cérébrale. Toutefois, ces promesses nécessitent des validations cliniques rigoureuses.

Publication complète :

https://doi.org/10.1111/jnc.15509

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