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Psychédélique(s) étudié(s) : Psilocybine
Publiée le 21 septembre 2024
Type : Essai clinique
Auteurs : David Erritzoe, Tommaso Barba, Kyle T. Greenway, Roberta Murphy, Jonny Martell, Bruna Giribaldi, Christopher Timmermann, Ashleigh Murphy-Beiner, Michelle Baker Jones, David Nutt, Brandon Weiss, Robin Carhart-Harris
Résumé :

Cette étude de suivi à 6 mois compare les effets à long terme de la thérapie assistée par la psilocybine (PT) et du traitement par escitalopram (ET) chez les patients souffrant de trouble dépressif majeur (MDD). Les deux traitements ont montré des améliorations soutenues dans la sévérité des symptômes dépressifs, mais la PT a généré des améliorations plus significatives dans le fonctionnement social, la connectivité psychologique et le sens de la vie.

Objectif :

Comparer les effets à long terme de la psilocybine (PT) et de l’escitalopram (ET) sur la dépression et les aspects de la santé mentale globale.

Méthodologie :

Cette étude de suivi observationnel sur 6 mois fait suite à un essai randomisé, en double aveugle, contrôlé, avec 59 patients souffrant de dépression modérée à sévère.

Le groupe PT (30 patients) a reçu deux doses de 25 mg de psilocybine, administrées à 3 semaines d’intervalle (visites 2 et 4), avec un soutien psychologique pendant les jours de dosage et d’intégration.

Le groupe ET (29 patients) a reçu 1 mg de psilocybine (placebo-like) à la visite 2, suivi de 10 mg d’escitalopram quotidiennement pendant 3 semaines, puis 20 mg pendant 3 semaines, accompagné d’un soutien psychologique équivalent.

Résultats principaux :

Les deux traitements ont permis des améliorations soutenues des symptômes dépressifs à 6 mois, avec une différence moyenne de 1,51 point sur l’échelle QIDS-SR-16 entre les deux groupes. La PT a montré des résultats supérieurs en termes de fonctionnement social, de connexion psychologique, et de sens de la vie, comparée à l’escitalopram.

Implications cliniques :

La thérapie assistée par la psilocybine pourrait offrir des avantages supplémentaires en termes de récupération fonctionnelle et de qualité de vie par rapport aux traitements standard avec escitalopram. Cependant, les résultats doivent être interprétés avec précaution en raison des limites de l’étude, telles que la puissance statistique limitée et l’usage possible de traitements supplémentaires par certains patients.

La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.

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