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Psychédélique(s) étudié(s) : Psilocybine
Publiée le 9 avril 2025
Type : Etude pilote
Auteurs : Ellen R. Bradley, Kimberly Sakai, Gisele Fernandes-Osterhold, Balázs Szigeti, Connie Ludwig, Jill L. Ostrem, Caroline M. Tanner, Meredith A. Bock, Katiah Llerena, Patrick R. Finley, Aoife O’Donovan, Jose Rafael P. Zuzuarregui, Zachary Busby, Amber McKernan, Andrew D. Penn, Aliss C. C. Wang, Raymond C. Rosen, Joshua D. Woolley
Résumé :

Cette étude pilote ouverte a évalué la sécurité, la tolérabilité et l’efficacité préliminaire de la thérapie à la psilocybine pour traiter les troubles de l’humeur (dépression, anxiété) chez des personnes atteintes de la maladie de Parkinson (MP) à un stade léger à modéré. Douze participants ont reçu deux doses de psilocybine (10 mg, puis 25 mg) associées à une psychothérapie. Aucun événement indésirable grave n’a été observé. Des améliorations significatives ont été constatées dans les symptômes moteurs et non-moteurs, ainsi que dans les performances cognitives et l’humeur, mesurées jusqu’à trois mois après le traitement. Ces résultats suggèrent que la psilocybine pourrait être une option thérapeutique prometteuse pour les patients atteints de MP souffrant de troubles de l’humeur.

Objectif :

Évaluer la faisabilité, la sécurité, et les effets préliminaires de la thérapie assistée par psilocybine sur les troubles de l’humeur chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.

Méthodologie :

Essai ouvert non randomisé avec 12 patients atteints de MP et de dépression et/ou d’anxiété. Administration de 10 mg puis 25 mg de psilocybine, accompagnée de 7 séances de psychothérapie. Évaluation des effets via des échelles cliniques standardisées (MADRS, HAM-A, MDS-UPDRS, tests cognitifs CANTAB) sur 3 mois.

Résultats principaux :
  • Aucune aggravation des symptômes moteurs ou psychotiques.
  • Amélioration significative des symptômes moteurs (MDS-UPDRS), non-moteurs, et de la cognition (mémoire de travail, flexibilité cognitive).
  • Réduction significative de la dépression (MADRS : -9.3 points, p = 0.001) et de l’anxiété (HAM-A : -3.8 points, p = 0.031) à 3 mois.
  • Bonne tolérance générale, malgré des effets secondaires transitoires (anxiété, nausées, hausse tensionnelle).
Implications cliniques :

La psilocybine pourrait constituer un traitement innovant pour les troubles de l’humeur dans la MP, avec des bénéfices potentiels aussi sur les fonctions motrices et cognitives. D’autres essais contrôlés à plus grande échelle sont nécessaires pour confirmer ces résultats.

La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.

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