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Psychédélique(s) étudié(s) : Psilocybine
Publiée le 14 juin 2025
Type : Recherche originale
Auteurs : Ines Erkizia-Santamaria, Igor Horrillo, Nerea Martinez-Alvarez, Daniel Perez-Martinez, Guadalupe Rivero, Amaia M. Erdozain, J. Javier Meana, Jorge E. Ortega
Résumé :

L’étude examine le potentiel thérapeutique de la psilocybine sur les conséquences comportementales et neurochimiques du stress chronique chez la souris.

À l’aide d’un modèle animal de stress léger chronique imprévisible (CUMS), deux doses de psilocybine (1 mg/kg, par voie intrapéritonéale, à 7 jours d’intervalle) ont été administrées.

Les résultats montrent que la psilocybine améliore l’anhédonie et le désespoir comportemental, mais pas les comportements liés à l’apathie. Elle exerce aussi un effet anxiolytique. Cependant, les altérations physiologiques liées à l’axe HPA ne sont pas inversées. Sur le plan neurochimique, bien que la BDNF soit réduite dans le cortex des animaux stressés, la psilocybine ne corrige pas cette diminution. Elle augmente toutefois l’expression et la fonction du récepteur 5-HT2A dans le cortex cérébral, tant chez les groupes témoins que stressés.

Objectif :

Évaluer l’effet thérapeutique de la psilocybine sur les altérations induites par le stress chronique chez la souris, tant au niveau comportemental que neurochimique.

Méthodologie :

Modèle CUMS chez la souris ; administration de deux doses de psilocybine à une semaine d’intervalle ; évaluation de l’anhédonie, du désespoir comportemental, de l’apathie, des effets anxiolytiques ; analyse des protéines liées à la neuroplasticité (BDNF, récepteur 5-HT2A).

Résultats principaux :
  • Amélioration des dimensions d’anhédonie et de désespoir comportemental
  • Effet anxiolytique observé
  • Pas de restauration des altérations de l’axe HPA
  • Augmentation de l’expression/fonction du 5-HT2A
  • Pas de récupération du BDNF réduit
Implications cliniques :

La psilocybine pourrait représenter une thérapie prometteuse pour traiter certains symptômes dépressifs et anxieux liés au stress chronique, même si ses effets sur les biomarqueurs de plasticité cérébrale comme la BDNF semblent limités.

La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.

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