Cette étude démontre que l’administration d’une seule dose de psilocybine entraîne une augmentation rapide et durable de la densité et de la taille des épines dendritiques dans le cortex frontal de souris. Ces modifications structurelles, observées dès 24 heures après l’administration et persistant jusqu’à un mois, sont accompagnées d’une amélioration des comportements liés au stress et d’une augmentation de la neurotransmission excitatrice. L’étude met en évidence le potentiel de la psilocybine à remodeler durablement l’architecture neuronale, ce qui pourrait expliquer ses effets thérapeutiques prolongés dans les troubles dépressifs.
Examiner l’impact structurel de la psilocybine sur le cerveau des mammifères, en se concentrant sur la plasticité synaptique dans le cortex frontal.
- Suivi longitudinal des épines dendritiques par microscopie biphotonique sur des souris Thy1-GFP.
- Administration de doses de psilocybine (1 mg/kg) et mesure des effets sur la densité et la taille des épines.
- Évaluation comportementale via un paradigme de résignation acquise pour tester les effets sur les comportements liés au stress.
- Densité des épines dendritiques : Augmentation de 10 % à 24 heures et 12 % à 7 jours après administration.
- Neurotransmission excitatrice : Augmentation de la fréquence des courants postsynaptiques excitateurs miniatures.
- Comportements liés au stress : Réduction des comportements d’échec d’évitement chez les souris stressées.
- Durabilité : Une partie des nouvelles épines est restée stable pendant au moins un mois.
La capacité de la psilocybine à remodeler durablement les connexions synaptiques ouvre des perspectives pour son utilisation dans le traitement de troubles psychiatriques, en particulier la dépression.
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