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Psychédélique(s) étudié(s) : Psilocybine
Publiée le 11 avril 2025
Type : Recherche originale
Auteurs : Lillianna P. Puppel, Aleece K. Al-Olimat, Kylie M. King, Marisa J. Savini, Claire E. Miller, Colin R. Del Valle, Heather R. Sparkman, Brooke E. Bramlage, Phillip R. Zoladz
Résumé :

Cette étude a examiné les effets dose-dépendants de la psilocybine sur l’extinction de la peur contextuelle chez des rats adultes des deux sexes. Contrairement à ce que suggèrent certaines recherches précédentes sur l’extinction de la peur liée à un signal (cue fear), cette étude montre que la psilocybine peut nuire à l’extinction de la peur contextuelle chez les femelles, sans effet significatif chez les mâles. Les analyses ont également montré des modifications du facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF) dans le cortex préfrontal médial et l’hippocampe dorsal, soulignant des mécanismes neurobiologiques dépendants du sexe.

Objectif :

Évaluer les effets de différentes doses de psilocybine sur l’extinction de la peur contextuelle et la régulation du BDNF chez les rats mâles et femelles adultes.

Méthodologie :
  • Rats Sprague-Dawley mâles et femelles adultes (8–10 semaines).
  • Conditionnement contextuel avec chocs électriques (jour 1), extinction (jour 2) et rappel (jour 3).
  • Injection intrapéritonéale de psilocybine (0.1, 0.3, 0.6, 1 mg/kg) ou solution saline.
  • Évaluation des comportements de congélation (freezing).
  • Analyse du BDNF par Western blot dans l’hippocampe dorsal, le cortex préfrontal médial et l’amygdale.
Résultats principaux :
  • Chez les femelles, la dose de 0.6 mg/kg a significativement retardé l’extinction de la peur contextuelle.
  • Chez les mâles, aucune altération comportementale notable n’a été observée.
  • Le niveau de BDNF a augmenté dans l’hippocampe dorsal chez les femelles recevant 1 mg/kg.
  • Une baisse du BDNF dans le cortex préfrontal médial a été observée chez les mâles à 0.3 mg/kg.
Implications cliniques :

Les effets de la psilocybine sur l’extinction de la peur semblent dépendants du sexe, suggérant une nécessité de différencier les approches thérapeutiques selon le genre. Ces résultats pourraient avoir des implications importantes pour le traitement des troubles liés à la peur, comme le TSPT, notamment chez les femmes.

La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.

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