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Psychédélique(s) étudié(s) : Psilocybine
Publiée le 23 mars 2025
Type : Recherche originale
Auteurs : Gregory Ian Robinson, Marta Gerasymchuk, Timur Zanikov, Esmaeel Ghasemi Gojani, Shima Asghari, Alyssa Groves, Lucie Haselhorst, Sanjana Nandakumar, Cora Stahl, Ceejay Cruz, Mackenzie Cameron, Yeva Zahoruiko, Dongping Li, Rocio Rodriguez-Juarez, Alex Snelling, Darryl Hudson, Anna Fiselier, Olga Kovalchuk, Igor Kovalchuk
Résumé :

Cette étude explore les effets anti-inflammatoires de la psilocybine et de l’eugénol sur une inflammation hépatique induite par le lipopolysaccharide (LPS) chez des souris C57BL/6J. Les souris ont reçu de la psilocybine et/ou de l’eugénol avant ou après l’injection de LPS. Les résultats montrent que la psilocybine, seule ou combinée à l’eugénol, réduit significativement les niveaux d’ARNm de cytokines pro-inflammatoires (IL-1β, IL-6, COX-2, TNF-α) ainsi que les dommages histologiques hépatiques. L’administration post-traitement était plus efficace que le pré-traitement. L’eugénol seul a montré des effets indésirables, mais ceux-ci ont été atténués par la co-administration de psilocybine. Ces résultats suggèrent que la psilocybine, seule ou en combinaison, pourrait être un traitement potentiel contre les maladies inflammatoires hépatiques aiguës et chroniques.

Objectif :

Évaluer les effets anti-inflammatoires de la psilocybine et de l’eugénol sur l’inflammation hépatique induite par le LPS chez la souris.

Méthodologie :

Étude expérimentale sur des souris C57BL/6J, utilisant des injections de LPS pour induire une inflammation hépatique. Les souris ont reçu de la psilocybine (0,88 mg/kg) et/ou de l’eugénol (17,59 mg/kg) en pré- ou post-traitement. Les niveaux de cytokines ont été mesurés par RT-qPCR et ELISA, et des analyses histologiques du foie ont été réalisées.

Résultats principaux :

La psilocybine et la combinaison psilocybine-eugénol réduisent significativement l’expression des cytokines pro-inflammatoires et améliorent la structure hépatique altérée par le LPS. L’effet est plus marqué en post-traitement. L’eugénol seul a montré une augmentation de certains marqueurs inflammatoires, atténuée par la psilocybine.

Implications cliniques :

La psilocybine, seule ou combinée à l’eugénol, pourrait représenter une thérapie prometteuse pour les inflammations hépatiques aiguës et chroniques, nécessitant des études cliniques pour valider son efficacité chez l’humain.

Publication complète :

https://doi.org/10.3390/ph18040451

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