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Psychédélique(s) étudié(s) : Psilocybine
Publiée le 19 mai 2025
Type : Revue
Auteurs : Alanna Kit, Kate Conway, Savannah Makarowski, Grace O’Regan, Josh Allen, Sandy R. Shultz, Tamara S. Bodnar, Brian R. Christie
Résumé :

La psilocybine présente un potentiel pour soulager la dépression, l’anxiété, le stress post-traumatique, les troubles obsessionnels compulsifs, les addictions et les troubles alimentaires.
L’axe intestin-cerveau, en particulier le microbiote intestinal, pourrait jouer un rôle clé dans l’action de la psilocybine sur la santé mentale.
La modulation de la sérotonine, de la neuroinflammation et des voies du stress passe autant par le cerveau que par le système digestif.
Des effets bénéfiques sont observés sur la neuroplasticité, la neurogenèse et la réduction de l’inflammation.
L’importance de prendre en compte les différences individuelles (sexe, mode de vie) et d’utiliser des biomarqueurs variés est soulignée pour personnaliser les traitements.
Une approche intégrée ouvre la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques pour les troubles liés au stress et à l’inflammation.

Objectif :
  • Comprendre comment la psilocybine interagit avec l’axe intestin-cerveau pour réduire le stress et ses troubles associés.
  • Mettre en lumière l’importance de l’intégration des systèmes nerveux, endocrinien, immunitaire et du microbiote.
Méthodologie :
  • Revue narrative de la littérature scientifique récente (préclinique et clinique).
  • Analyse des effets de la psilocybine sur le microbiote intestinal, la sérotonine, l’axe HHS, l’inflammation et la neuroplasticité.
  • Comparaison des résultats selon les modes d’administration, les doses et les profils individuels.
Résultats principaux :
  • Activation des récepteurs 5-HT2A, favorisant la neuroplasticité et la neurogenèse.
  • Interaction avec le microbiote intestinal et modulation de la production de sérotonine.
  • Diminution des cytokines pro-inflammatoires et renforcement de la barrière hémato-encéphalique.
  • Effets bénéfiques sur le stress, l’anxiété, la dépression et les troubles inflammatoires.
  • Bonne tolérance et faible risque toxique.
  • Influence du sexe et du mode d’administration sur l’efficacité.
Implications cliniques :

Mieux cibler les interventions thérapeutiques pour les troubles liés au stress et à l’inflammation.
Personnaliser les traitements à la psilocybine grâce à l’intégration de biomarqueurs et de profils microbiens.
Développer des protocoles adaptés de microdosing et de macrodosing, en tenant compte des effets à long terme.

La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.

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