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Psychédélique(s) étudié(s) : Ayahuasca, DMT, Ibogaïne, LSD, Mescaline, Psilocybine
Publiée le 2 novembre 2018
Type : Recherche originale
Auteurs : Eline C. H. M. Haijen, Mendel Kaelen, Leor Roseman, Christopher Timmermann, Hannes Kettner, Suzanne Russ, David Nutt, Richard E. Daws, Adam D. G. Hampshire, Romy Lorenz, Robin L. Carhart-Harris
Résumé :

Cette étude examine la prédiction des réponses aux psychédéliques en analysant les facteurs influençant les expériences aiguës et leurs effets à long terme. Basée sur une enquête prospective menée auprès de 654 participants, elle évalue l’impact des traits de personnalité, du set & setting, et des caractéristiques des expériences psychédéliques sur le bien-être psychologique post-expérience.

Les résultats montrent que le bien-être s’améliore deux semaines après une expérience psychédélique et reste stable après quatre semaines. Une expérience mystique élevée est corrélée positivement à cette amélioration, alors que les expériences difficiles ou les effets visuels ne montrent pas d’impact significatif. De plus, avoir des intentions claires et un état d’esprit positif avant l’expérience réduit la probabilité d’une expérience difficile.

Les résultats confirment que les facteurs extra-pharmacologiques (préparation mentale, environnement, attentes) jouent un rôle clé dans la manière dont une personne réagit à un psychédélique.

Objectif :

Améliorer la prédiction des effets des psychédéliques sur le bien-être en analysant l’influence des traits de personnalité, du contexte d’utilisation et des caractéristiques de l’expérience.

Méthodologie :
  • Participants : 654 individus planifiant de prendre un psychédélique (LSD, psilocybine, ayahuasca, DMT, mescaline, ibogaïne, etc.).
  • Design : Étude prospective basée sur un questionnaire en ligne rempli à cinq moments :
    • Une semaine avant l’expérience
    • Un jour avant
    • Quelques jours après
    • Deux semaines après
    • Quatre semaines après
  • Variables analysées :
    • Traits de personnalité (ouverture à l’expérience, absorption, anxiété, suggestibilité)
    • Facteurs de set & setting (préparation mentale, confort avec l’environnement et les accompagnateurs)
    • Type d’expérience (mystique, difficile, effets visuels)
    • Évolution du bien-être après l’expérience
Résultats principaux :
  • Bien-être : Augmentation significative du bien-être deux semaines après l’expérience, maintenue après quatre semaines.
  • Expériences mystiques : Fortement corrélées à une amélioration du bien-être à long terme.
  • Expériences difficiles : Associées à une diminution du bien-être à court terme, mais pas de lien clair à long terme.
  • Effets visuels : Aucune influence notable sur le bien-être post-expérience.
  • Facteurs prédictifs :
    • Un set & setting positif réduit le risque d’expérience difficile.
    • Avoir des intentions claires augmente la probabilité d’une expérience mystique.
    • L’absorption et une dose plus élevée amplifient tous les aspects de l’expérience (positifs et négatifs).
Implications cliniques :

Ces résultats soulignent l’importance de la préparation mentale et du cadre dans l’optimisation des effets thérapeutiques des psychédéliques. Ils suggèrent que la sélection des patients et l’encadrement de l’expérience sont essentiels pour maximiser les bénéfices et minimiser les risques dans les thérapies assistées par psychédéliques.

La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.

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