L’étude souligne des preuves croissantes indiquant que les substances psychédéliques et entactogènes, notamment la psilocybine et la MDMA, en combinaison avec un soutien psychosocial approprié, ont le potentiel d’apporter des améliorations cliniques sûres, rapides et robustes avec des effets durables.
L’administration américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) a accordé la désignation de « Breakthrough Therapy » (thérapie révolutionnaire) à la psilocybine et à la MDMA aux États-Unis, et leur approbation complète par la FDA est attendue dans les prochaines années, avec des considérations réglementaires similaires dans plusieurs pays. Parallèlement, des changements réglementaires sont en passe d’accroître l’accès à l’utilisation légale ou décriminalisée des psychédéliques dans divers contextes non médicaux.
Cette revue offre une brève discussion sur l’utilisation historique des substances psychédéliques, l’état des preuves empiriques et de nombreuses considérations politiques importantes qui doivent être abordées avec attention. Celles-ci incluent les normes de pratique, la protection des consommateurs, le développement de normes de données, la garantie de l’accès et l’éducation communautaire, soutenant ainsi les utilisations responsables, redevables, sûres et éthiques de ces médicaments dans des contextes cliniques, confessionnels et autres.
Les auteurs proposent des suggestions sur la manière de soutenir la santé publique et la réduction des méfaits par le biais d’un partenariat public-privé qui impliquerait une communauté de parties prenantes de diverses disciplines dans la co-création et la diffusion des meilleures pratiques et des politiques publiques.
L’objectif principal de cette revue est d’analyser les considérations politiques nécessaires pour soutenir un accès équitable à l’utilisation responsable, redevable, sûre et éthique des substances psychédéliques. L’étude vise à préparer les cliniciens, les décideurs politiques et les organismes de réglementation à une utilisation publique plus large des psychédéliques.
Pour ce faire, l’article discute de l’historique de l’utilisation des substances psychédéliques, présente les preuves empiriques actuelles et examine diverses considérations politiques significatives. Ces considérations incluent les normes de pratique, la protection des consommateurs, l’élaboration de normes de données, la sécurisation de l’accès et l’éducation communautaire, pour les utilisations cliniques et non médicales.
Enfin, l’étude suggère des moyens de soutenir la santé publique et la réduction des méfaits par le biais d’un partenariat public-privé visant à co-créer et diffuser les meilleures pratiques et politiques publiques.
- Analyse et discussion des utilisations historiques des substances psychédéliques dans divers contextes, y compris les pratiques de guérison cérémonielles indigènes.
- Examen de l’état actuel des preuves empiriques issues des essais cliniques modernes sur les substances psychédéliques, notamment les données des phases 1, 2 et 3.
- Identification et discussion des considérations politiques importantes concernant les normes de pratique, la protection des consommateurs, le développement de normes de données, la sécurisation de l’accès et l’éducation communautaire.
- Proposition de suggestions pour soutenir la santé publique et la réduction des méfaits par le biais d’un partenariat public-privé impliquant diverses parties prenantes.
- Évaluation des mécanismes réglementaires existants, tels que les programmes REMS de la FDA, et leur adaptabilité aux substances psychédéliques.
- Examen des défis liés à la mise à l’échelle des soins psychédéliques de qualité tout en garantissant un accès équitable, y compris les considérations financières et les exigences de formation.
- Les preuves actuelles suggèrent que les substances psychédéliques, tels que la psilocybine et la MDMA, associés à un soutien psychosocial, peuvent produire des améliorations cliniques rapides, significatives et durables, tout en étant relativement bien tolérés.
- Des essais cliniques de phase 1 et 2, ainsi qu’une étude de phase 3, ont montré des résultats prometteurs pour la thérapie assistée par la psilocybine dans les troubles de l’humeur et l’anxiété, et pour la thérapie assistée par la MDMA dans le trouble de stress post-traumatique sévère.
- La FDA américaine a accordé la désignation de « Breakthrough Therapy » à la MDMA pour le traitement du trouble de stress post-traumatique et à la psilocybine pour la dépression majeure résistante et la dépression majeure.
- L’utilisation des substances psychédéliques comporte des risques potentiellement graves, notamment des effets indésirables médicaux, des complications psychiatriques et des violations des limites interpersonnelles, souvent observées dans des contextes d’utilisation non médicale sans supervision appropriée.
- La formation des facilitateurs de session et l’éducation publique sont cruciales pour atténuer les risques et garantir une administration sûre des psychédéliques.
- La mise en place de politiques publiques axées sur la réduction des méfaits, la surveillance de la sécurité et des normes de meilleures pratiques est nécessaire pour accompagner l’expansion de l’accès aux psychédéliques.
- Un partenariat public-privé est proposé comme un mécanisme efficace pour développer des cadres réglementaires et des lignes directrices, et pour assurer une mise à l’échelle réussie des thérapies psychédéliques tout en garantissant un accès équitable.
L’étude souligne que le moment actuel est historique pour la santé mentale, avec une expansion prévue de l’utilisation des psychédéliques. Il s’agit d’une opportunité unique de repenser les politiques publiques afin de tirer les leçons du passé et d’éviter les erreurs ayant entravé la recherche biomédicale sur les psychédéliques pendant des décennies.
Les substances psychédéliques sont des outils puissants avec un potentiel significatif pour soulager la souffrance humaine. Bien qu’ils soient généralement sûrs et bien tolérés dans des contextes appropriés, leur utilisation n’est pas sans risques. Par conséquent, il est impératif d’établir des cadres médicaux et non médicaux qui garantissent un accès sûr, éthique, responsable et équitable aux traitements psychédéliques.
La mise en place de politiques publiques nécessite de bâtir la confiance entre les diverses parties prenantes, y compris les communautés historiquement marginalisées. Un partenariat public-privé est crucial pour élaborer des lignes directrices promouvant la réduction des méfaits, l’atténuation des risques, la surveillance de la sécurité et la maximisation des bénéfices, tout en offrant des recours en cas de préjudice.
La demande croissante de soins psychédéliques implique le besoin de former des facilitateurs issus de disciplines médicales, de counseling, confessionnelles et de soutien par les pairs. Il est essentiel de garantir que les coûts des thérapies ne créent pas de disparités, privant les communautés défavorisées et mal desservies d’un accès à ces interventions potentiellement très efficaces.
La pharmacovigilance et la vigilance éthique seront indispensables pour surveiller les événements indésirables et les violations professionnelles, permettant un dialogue ouvert sur les préoccupations de sécurité et évitant la stigmatisation.
La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.