Cette revue explore les effets des psychédéliques classiques (LSD, psilocybine, N,N-DMT) et non classiques (kétamine, MDMA) sur la neuroplasticité, en s’appuyant sur des données précliniques et cliniques. Les psychédéliques se distinguent par leurs effets thérapeutiques rapides et durables, potentiellement liés à une augmentation de la plasticité neuronale. L’article analyse les mécanismes moléculaires, structuraux et fonctionnels sous-jacents, et discute les défis de la transposition de ces résultats aux humains. Des méthodes émergentes, telles que l’imagerie PET et la stimulation cérébrale non invasive, sont évoquées pour combler cet écart. Ce travail propose une base pour de futures interventions ciblées dans le traitement des troubles neuropsychiatriques.
Examiner de manière approfondie l’impact des psychédéliques classiques et non classiques sur la neuroplasticité dans les modèles précliniques et cliniques, afin de guider le développement d’interventions thérapeutiques ciblées.
Revue systématique des études précliniques (in vitro, in vivo) et cliniques, avec un accent sur les modifications moléculaires, structurelles et fonctionnelles induites par les psychédéliques, incluant des approches d’imagerie avancée et des marqueurs biologiques.
Les psychédéliques peuvent induire une hyperplasticité neuronale durable, notamment via les voies BDNF-TrkB-mTOR. Les effets varient selon la substance, la dose et le contexte. Des résultats cliniques montrent des modifications structurelles et fonctionnelles corrélées aux améliorations cliniques, bien que des preuves humaines directes restent limitées.
Les psychédéliques pourraient offrir des traitements novateurs pour les troubles de l’humeur, le PTSD, ou les addictions, en ciblant la plasticité cérébrale. Les recherches futures doivent clarifier les mécanismes et optimiser leur usage thérapeutique.
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