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Psychédélique(s) étudié(s) : Ayahuasca, LSD, Psilocybine
Publiée le 22 octobre 2022
Type : Revue systématique
Auteurs : James J. Gattuso, Daniel Perkins, Simon Ruffell, Andrew J. Lawrence, Daniel Hoyer, Laura H. Jacobson, Christopher Timmermann, David Castle, Susan L. Rossell, Luke A. Downey, Broc A. Pagni, Nicole L. Galvão-Coelho, David Nutt, Jerome Sarris
Résumé :

Cette revue systématique explore comment les psychédéliques classiquesLSD, psilocybine et ayahuasca – modulent le réseau du mode par défaut (MPD), un ensemble de régions cérébrales impliquées dans l’introspection, la mémoire autobiographique et la conscience de soi.

L’analyse des études montre une perturbation aiguë de la connectivité du MPD après l’administration de psychédéliques, accompagnée d’une augmentation de la connectivité fonctionnelle entre les réseaux cérébraux. Ces modifications sont liées à des effets thérapeutiques potentiels dans des troubles psychiatriques tels que la dépression, l’anxiété, le TSPT et le TOC.

Les auteurs discutent des modèles neurobiologiques expliquant ces effets, notamment le modèle REBUS, qui suggère que les psychédéliques assouplissent les structures rigides du cerveau, facilitant la réorganisation cognitive et émotionnelle.

Objectif :

Évaluer de manière critique l’impact des psychédéliques sur le MPD et explorer leur rôle potentiel dans la neuroplasticité et la thérapie des troubles mentaux.

Méthodologie :
  • Revue systématique de la littérature scientifique existante.
  • Sélection des études utilisant des techniques de neuroimagerie (IRM fonctionnelle, EEG, MEG) pour analyser la connectivité du MPD sous l’effet des psychédéliques.
  • Comparaison des effets entre le LSD, la psilocybine et l’ayahuasca.
  • Discussion des implications thérapeutiques à partir de ces résultats.
Résultats principaux :
  • Le LSD et la psilocybine réduisent la connectivité intra-MPD, favorisant un état de conscience moins centré sur soi (dissolution de l’ego).
  • L’ayahuasca altère également la fonction du MPD, mais avec des effets plus complexes sur la régulation émotionnelle et la méditation.
  • Les psychédéliques augmentent la connectivité entre le MPD et d’autres réseaux, ce qui pourrait sous-tendre leurs effets thérapeutiques.
  • Corrélation entre la réduction de la connectivité MPD et l’intensité des expériences mystiques et thérapeutiques.
Implications cliniques :

Les psychédéliques pourraient être des agents puissants de restructuration cognitive, en aidant les patients souffrant de dépression résistante, d’anxiété et de stress post-traumatique à modifier leurs schémas de pensée rigides.

La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.

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