Cette étude transversale portant sur 8703 adultes (4050 microdoseurs et 4653 non-microdoseurs) a évalué les pratiques de microdosage, les motivations, et les symptômes de santé mentale via une application mobile. La psilocybine était la substance la plus utilisée (85 %). Les microdoseurs présentaient des niveaux significativement plus bas de dépression, d’anxiété et de stress que les non-microdoseurs ayant des antécédents de troubles mentaux. Les principales motivations étaient l’amélioration de la pleine conscience, de l’humeur, de la créativité et de l’apprentissage. La pratique du “stacking” (association à d’autres substances comme Lion’s Mane, niacine ou chocolat) était courante, surtout chez les utilisateurs de psilocybine. Bien que les résultats suggèrent un lien entre microdosage et bien-être psychologique, les auteurs appellent à des recherches rigoureuses, longitudinales et contrôlées.
Explorer les différences de santé mentale entre microdoseurs et non-microdoseurs et analyser les motivations et pratiques spécifiques du microdosage.
Étude observationnelle internationale via une application mobile. Données auto-déclarées incluant questionnaires DASS-21, historique de santé mentale, usage de substances, et motivations pour le microdosage.
Les microdoseurs avec troubles mentaux rapportaient moins de symptômes que les non-microdoseurs similaires. Le stacking était lié à certaines motivations spécifiques (créativité, apprentissage). Les effets positifs perçus semblent être influencés par les intentions thérapeutiques.
Le microdosage pourrait avoir un potentiel thérapeutique dans la régulation de l’anxiété et de la dépression, bien que les résultats soient limités par le design auto-sélectif et transversal de l’étude.
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