Les personnes atteintes de maladies en phase terminale éprouvent fréquemment une détresse psychologique et une incapacité associée. Des données récentes issues d’essais cliniques ont suscité un intérêt pour l’usage thérapeutique des psychédéliques en fin de vie. Cependant, de nombreuses incertitudes persistent, principalement en raison des difficultés méthodologiques des essais existants. Cette étude présente une revue de la portée des essais cliniques en cours sur le traitement psychédélique de la dépression, de l’anxiété et de la détresse existentielle en fin de vie.
L’analyse a identifié 25 études éligibles, dont 13 essais contrôlés randomisés et 12 essais ouverts. Les substances étudiées incluaient la kétamine, la psilocybine, la MDMA et le LSD. Quinze de ces essais intégraient une psychothérapie. L’étude conclut qu’une variété d’essais cliniques à venir devrait permettre d’étendre les connaissances sur la thérapie de groupe assistée par psychédéliques et le microdosage dans le contexte de la fin de vie.
L’étude vise à examiner les essais cliniques en cours et à venir concernant l’utilisation des traitements psychédéliques pour la dépression, l’anxiété et la détresse existentielle chez les personnes en fin de vie. Face à la détresse psychologique fréquente dans cette population et à l’intérêt croissant pour les psychédéliques, cette revue de la portée cherche à synthétiser les données émergentes, à clarifier les concepts et à identifier les lacunes dans la recherche, malgré les défis méthodologiques persistants.
- Les auteurs ont identifié les essais proposés, enregistrés et en cours à partir de deux bases de données électroniques : ClinicalTrials.gov et la Plateforme d’Enregistrement International des Essais Cliniques de l’Organisation Mondiale de la Santé.
- Des revues récentes ainsi que des sites web d’organisations commerciales et à but non lucratif ont également été consultés pour identifier des essais supplémentaires non enregistrés.
- Au total, 25 études ont été jugées éligibles, comprenant 13 essais contrôlés randomisés et 12 essais en ouvert.
- Trois essais ont tenté, au-delà de la randomisation, d’évaluer l’efficacité de l’insu et les attentes des participants.
- Les substances étudiées comprenaient la kétamine (n=11), la psilocybine (n=10), la 3,4-méthylènedioxyméthamphétamine (n=2), et le diéthylamide de l’acide lysergique (n=2).
- Trois essais portaient sur le microdosage, et quinze essais intégraient une psychothérapie.
L’étude suggère que les essais cliniques en cours ou à venir devraient étendre de manière significative les preuves concernant la thérapie de groupe assistée par psychédéliques et le microdosage dans le contexte des soins de fin de vie. Il reste nécessaire de réaliser des comparaisons directes entre différents psychédéliques pour identifier les substances les mieux adaptées à des indications et populations cliniques spécifiques.
Des études plus vastes et rigoureuses sont également indispensables pour mieux contrôler les effets d’attente, confirmer les découvertes thérapeutiques et établir des données de sécurité afin de guider l’application clinique de ces nouvelles thérapies.
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