Cette étude expérimentale sur des souris démontre que la MDMA favorise des comportements analogues à l’empathie en renforçant le transfert social de la douleur et de l’analgésie. En combinant pharmacologie, optogénétique et manipulations transgéniques ciblées, les chercheurs identifient le noyau accumbens (NAc) et la libération de sérotonine (5-HT) comme des mécanismes clés. De manière significative, la MDMA restaure également ces comportements chez des souris déficientes en Shank3, un modèle de l’autisme. L’étude établit un lien direct entre la MDMA, la libération de 5-HT dans le NAc, et la potentialisation de comportements empathiques.
Étudier les effets de la MDMA sur les comportements empathiques chez la souris et identifier les mécanismes neurobiologiques sous-jacents.
Utilisation de tests comportementaux de transfert social de douleur/analgésie, associée à des injections locales de MDMA dans le NAc, de la stimulation optogénétique des neurones sérotoninergiques, et des souris génétiquement modifiées (modèle Shank3 de l’autisme).
La MDMA augmente fortement le transfert social de la douleur et de l’analgésie chez les souris mâles. La stimulation de la libération de 5-HT dans le NAc reproduit ces effets. Chez les souris Shank3+/−, ces comportements déficients sont restaurés par la MDMA ou la stimulation optogénétique ciblée du NAc.
Les résultats soutiennent l’hypothèse que la MDMA pourrait améliorer l’empathie dans des troubles neuropsychiatriques tels que l’autisme, en ciblant spécifiquement la libération de sérotonine dans le noyau accumbens.
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