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Psychédélique(s) étudié(s) : LSD, Psilocybine
Publiée le 12 mars 2025
Type : Etude transversale
Auteurs : Zusanna Bjurenfalk, Alva Cosmo, Otto Simonsson, Caroline Ran
Résumé :

Cette étude s’appuie sur les données de plus de 11 000 personnes issues d’une grande cohorte britannique pour examiner s’il existe un lien entre le fait d’avoir consommé des psychédéliques classiques (comme le LSD ou la psilocybine) et la fréquence des maux de tête sévères. Les résultats montrent que les personnes ayant déjà utilisé ce type de substances au moins une fois dans leur vie présentent 25 % de risques en moins de souffrir fréquemment de maux de tête. Cette association est significative uniquement chez les femmes. Ces résultats renforcent l’hypothèse selon laquelle les psychédéliques pourraient avoir un effet préventif sur certains troubles chroniques de la douleur comme les migraines ou l’algie vasculaire de la face.

Objectif :

Explorer si le fait d’avoir déjà consommé des psychédéliques classiques est associé à une moindre fréquence de maux de tête sévères.

Méthodologie :

Analyse statistique de données issues d’une étude longitudinale britannique (NCDS) portant sur 11 251 adultes. Les auteurs ont comparé la fréquence déclarée de maux de tête sévères selon que les participants aient ou non déjà consommé du LSD ou des champignons hallucinogènes. L’analyse tient compte de nombreux facteurs pouvant influencer les résultats, comme le sexe, le niveau d’activité physique, le poids, l’usage d’autres substances (tabac, alcool, cannabis, etc.).

Résultats principaux :
  • Les personnes ayant déjà pris des psychédéliques ont 25 % moins de chances de rapporter des maux de tête fréquents.
  • Cette association est surtout présente chez les femmes.
  • Aucun effet protecteur clair n’a été observé chez les hommes, possiblement en raison de différences de mode de vie ou d’un échantillon masculin plus petit.
  • Des limites existent : données déclaratives, pas de diagnostic clinique des maux de tête, et impossibilité de prouver un lien de cause à effet.
Implications cliniques :

Ces résultats suggèrent que les psychédéliques classiques pourraient être explorés comme solution préventive dans les troubles chroniques de la céphalée. Ils soutiennent la poursuite de recherches cliniques plus ciblées sur les effets thérapeutiques potentiels de ces substances, notamment chez les femmes.

La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.

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