La kétamine et la psilocybine suscitent un intérêt croissant pour leurs bienfaits rapportés sur le bien-être mental et physique. Bien qu’elles démontrent un potentiel thérapeutique pour la santé mentale lorsqu’elles sont administrées avec une psychothérapie, la littérature scientifique sur l’intersection entre l’usage de ces drogues et l’activité physique reste extrêmement limitée.
Des données anecdotiques récentes et quelques études suggèrent que les athlètes utilisent ces substances pour la récupération physique, la gestion de la douleur chronique, la régulation émotionnelle et potentiellement pour les symptômes post-commotionnels.
Cette pratique soulève des questions critiques pour l’Agence Mondiale Antidopage (AMA), car ces substances ne sont actuellement pas interdites. Cette perspective analyse les risques et les avantages potentiels, soulignant le manque de preuves sur la sécurité et la nécessité d’une surveillance réglementaire.
L’objectif de cette perspective est d’analyser l’utilisation émergente de la kétamine et de la psilocybine chez les athlètes.
Elle vise à discuter des avantages potentiels (gestion de la douleur, récupération, résilience psychologique) tout en soulevant des considérations critiques pour l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) concernant le potentiel d’abus et le manque de données sur la sécurité dans le contexte sportif.
- Il s’agit d’un article de perspective (“Viewpoint”).
- L’analyse s’appuie sur la littérature scientifique existante, très limitée (trois articles examinés par des pairs).
- Elle intègre également des preuves anecdotiques (par exemple, des discussions sur Reddit) concernant l’utilisation de la kétamine dans le cadre de l’exercice physique (ex: musculation).
- L’article examine les mécanismes pharmacologiques (analgésiques) de la kétamine et de la psilocybine pour évaluer leur pertinence pour les athlètes.
- La littérature sur les psychédéliques et l’exercice est très limitée.
- La kétamine pourrait aider à la récupération après un effort physique intense en soulageant le stress et en améliorant l’humeur. Elle est également proposée pour la gestion de la douleur chronique et de la fatigue chez les athlètes.
- Les psychédéliques (psilocybine) pourraient améliorer la régulation émotionnelle, la flexibilité cognitive et atténuer les symptômes post-commotionnels.
- Des preuves anecdotiques (Reddit) montrent une utilisation croissante de la kétamine pour améliorer l’endurance, la récupération musculaire, soulager la douleur et augmenter la motivation lors de la musculation.
- Les deux substances ont des propriétés analgésiques (via le récepteur NMDA pour la kétamine, les voies sérotoninergiques pour la psilocybine), ce qui les rend désirables comme alternatives aux opiacés (ex: tramadol).
L’utilisation de la kétamine et de la psilocybine par les athlètes, sans supervision médicale, soulève des inquiétudes.
Bien que ces substances ne soient pas actuellement interdites par l’AMA (n’étant pas considérées comme améliorant la performance), l’agence doit surveiller cette tendance.
Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre la sécurité à long terme et les interactions avec l’exercice intense.
L’AMA devrait financer la recherche et établir des lignes directrices claires pour sauvegarder la santé des athlètes et l’intégrité du sport.
La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.