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Psychédélique(s) étudié(s) : DMT, Kétamine, LSD, MDMA, Psilocybine
Publiée le 4 juin 2025
Type : Perspective
Auteurs : Brian M. Ross
Résumé :

Cette étude explore comment l’IA peut potentiellement imiter les perturbations cognitives induites par les psychédéliques pour augmenter et améliorer la créativité humaine.

Les psychédéliques comme le LSD et la psilocybine perturbent les schémas cognitifs établis en facilitant de nouvelles perspectives et associations.
L’article examine comment les psychédéliques améliorent probablement la créativité en altérant le fonctionnement cérébral, notamment l’activité du réseau de mode par défaut, ce qui entraîne des changements cognitifs.

Psychologiquement, ils peuvent réduire l’inhibition latente, augmenter la pensée divergente et promouvoir l’apprentissage implicite.

De même, les systèmes d’IA peuvent reproduire ces améliorations créatives en introduisant de nouvelles associations, en recadrant des informations familières et en facilitant des changements cognitifs inconscients.

L’intégration des mécanismes cognitifs activés par les psychédéliques dans la conception de l’IA offre des voies prometteuses pour l’amélioration de la créativité.

Objectif :

Explorer comment les mécanismes cognitifs et neuronaux influencés par les psychédéliques peuvent inspirer la conception de systèmes d’IA qui augmentent la créativité humaine, en se concentrant sur la réduction de l’inhibition latente, l’amélioration de la pensée divergente et le renforcement de l’apprentissage implicite.

Méthodologie :

Revue conceptuelle et théorique analysant la littérature sur les neurosciences psychédéliques et la psychologie de la créativité.
Analyse comparative des mécanismes psychédéliques et des capacités de l’IA.
Proposition de principes de conception pour des systèmes d’IA améliorant la créativité basés sur les mécanismes psychédéliques.
Examen des interactions entre personnalité et IA dans le contexte créatif.

Résultats principaux :
  • Les psychédéliques perturbent le réseau de mode par défaut cérébral, facilitant la créativité par trois mécanismes principaux.
  • L’IA peut reproduire ces mécanismes : réduction de l’inhibition latente en contournant les biais cognitifs, amélioration de la pensée divergente via des recombinaisons inter-domaines, et renforcement de l’apprentissage implicite par des interactions adaptatives.
  • Trois principes de conception identifiés :
    • introduire du bruit contrôlé pour perturber les filtres mentaux,
    • générer des sorties inter-domaines avec saillance affective,
    • intégrer des boucles de rétroaction adaptatives.
  • Les systèmes d’IA doivent s’adapter aux traits de personnalité individuels pour optimiser l’impact créatif.
  • Nécessité de recherches empiriques pour tester la traduction de ces mécanismes sous forme algorithmique.
Implications cliniques :

Les systèmes d’IA conçus selon les principes psychédéliques pourraient démocratiser l’amélioration de la créativité sans intervention pharmacologique. Applications potentielles dans l’éducation pour assouplir les schémas d’apprentissage rigides, outils de conception fonctionnant comme des invites créatives intelligentes, et contextes thérapeutiques où l’IA pourrait servir d’échafaudage pour le changement de perspective. Importance de considérer les risques de dépendance à l’IA et d’homogénéisation des sorties créatives.

La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.

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