Les hallucinogènes naturels sont utilisés depuis l’Antiquité dans des rituels et en médecine traditionnelle. Ces composés, issus de plantes, d’animaux et de champignons, présentent une grande diversité de mécanismes d’action et d’effets. Ils font l’objet d’un usage détourné pour leurs effets sur la conscience, mais certains montrent un potentiel pharmacologique pour traiter des affections telles que l’anxiété, la dépression, la douleur et même les maladies neurodégénératives.
En raison de leurs larges applications thérapeutiques potentielles, les psychédéliques suscitent un intérêt scientifique croissant. Cette revue résume la littérature actuelle sur les hallucinogènes d’origine végétale, en mettant l’accent sur leur activité biologique, leurs propriétés neuropharmacologiques et leur potentiel thérapeutique.
L’objectif de cette revue est de synthétiser la littérature actuelle sur les hallucinogènes naturels d’origine végétale, en mettant un accent particulier sur leur activité biologique et leurs propriétés neuropharmacologiques, tout en soulignant leur potentiel pour une éventuelle utilisation thérapeutique.
- Cette étude est une revue narrative de la littérature.
- Les informations ont été recueillies à partir de bases de données scientifiques telles que PubMed et Google Scholar, ainsi que de manuels de référence.
- Les mots-clés utilisés pour la recherche, en anglais et en polonais, incluaient “hallucinogens”, “plant-derived hallucinogens”, “substance abuse”, et “toxicology”.
- La littérature examinée couvre la période de 1998 à 2025.
- Grande diversité : Les hallucinogènes d’origine végétale présentent une diversité substantielle en termes d’effets psychostimulants, de profils de sécurité, de potentiel addictif et d’applicabilité thérapeutique.
- Mécanismes d’action variés : Ils agissent sur de multiples systèmes de neurotransmetteurs, notamment les récepteurs sérotoninergiques (5-HT2A), dopaminergiques, cholinergiques et opioïdes, ainsi que sur les canaux ioniques.
- Hallucinogènes étudiés : La revue couvre une large gamme de substances, incluant :
- L’atropine et la scopolamine (famille des Solanaceae).
- Le THC et le CBD (Cannabis sativa).
- La salvinorine A (Salvia divinorum), un puissant agoniste des récepteurs opioïdes kappa.
- L’ayahuasca (contenant de la DMT et des alcaloïdes β-carbolines comme l’harmine).
- La myristicine (noix de muscade), qui pourrait être métabolisée en amphétamines psychoactives.
- La mescaline (cactus peyotl), qui agit principalement sur les récepteurs 5-HT2A.
- L’ibogaïne (Tabernanthe iboga), qui interagit avec de multiples récepteurs, y compris les récepteurs opioïdes, NMDA et sérotoninergiques.
L’activité de ces composés sur de multiples systèmes de neurotransmetteurs ouvre une voie prometteuse pour le développement de nouveaux traitements pour les troubles neuropsychiatriques.
Cependant, des recherches approfondies sont nécessaires pour élucider pleinement leurs mécanismes d’action, leur efficacité clinique et leurs potentiels effets indésirables. L’exploration continue de leur potentiel thérapeutique est essentielle pour transformer ces substances en agents médicaux sûrs et efficaces.
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