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Psychédélique(s) étudié(s) : DMT, LSD, Psilocybine
Publiée le 2 juin 2025
Type : Perspective
Auteurs : Zahira Ziva Cohen, Grace Blest-Hopley
Résumé :

Les fluctuations hormonales ovariennes, souvent négligées dans la recherche et la pratique clinique psychédélique, jouent pourtant un rôle déterminant sur la neurochimie, la cognition et les réponses psychologiques des femmes.

Des hormones telles que l’estradiol et la progestérone modulent les systèmes de neurotransmetteurs majeurs impliqués dans la pharmacologie des psychédéliques, notamment la sérotonine, la dopamine, le GABA et le glutamate.

Au fil du cycle menstruel, ces variations hormonales influencent l’expression des récepteurs 5-HT2A ainsi que la connectivité fonctionnelle cérébrale, ce qui peut modifier l’intensité subjective et l’efficacité thérapeutique des substances psychédéliques. L’état hormonal impacte également le « mindset », un facteur déterminant pour la sécurité et la réussite des expériences psychédéliques.

Les auteures soulignent qu’intégrer systématiquement le suivi du cycle menstruel et des dosages hormonaux dans les essais cliniques et les études observationnelles permettrait de réduire la variabilité des données, d’individualiser les soins et d’améliorer le consentement éclairé. Selon elles, une meilleure compréhension des interactions entre la biologie féminine et la pharmacodynamie des psychédéliques est essentielle pour garantir des recherches et des prises en charge sûres, éthiques et efficaces pour les femmes.

Objectif :

Explorer les intersections critiques entre les hormones féminines et les expériences psychédéliques afin d’améliorer la recherche et la pratique clinique.

Méthodologie :
  • Analyse critique et synthèse des connaissances théoriques et empiriques existantes.
  • Revue des études précliniques, cliniques et des pratiques traditionnelles concernant l’influence des hormones sur les effets des psychédéliques.
Résultats principaux :
  • Les fluctuations hormonales ovariennes influencent la pharmacodynamie des psychédéliques et les réponses subjectives.
  • L’intégration systématique de la phase menstruelle et des dosages hormonaux dans les études permettrait d’améliorer la robustesse des résultats et le consentement éclairé des participantes.
Implications cliniques :
  • Nécessité d’adapter les protocoles de recherche et de soins pour tenir compte de la variabilité hormonale féminine.
  • Importance d’informer les femmes sur l’impact potentiel de leur état hormonal lors de l’utilisation de psychédéliques, pour un consentement réellement éclairé et une prise en charge individualisée.

La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.

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