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Psychédélique(s) étudié(s) : DOI, LSD, Psilocybine
Publiée le 17 mai 2025
Type : Recherche originale
Auteurs : Shelby A. McGriff, Jacquelin C. Hecker, Alexander D. Maitland, John S. Partilla, Michael H. Baumann, Grant C. Glatfelter
Résumé :

Cette étude évalue les différences potentielles entre les sexes dans les réponses comportementales à trois psychédéliques classiques : DOI (phénéthylamine), LSD (lysergamide) et psilocybine (tryptamine). Le modèle utilisé est la réponse de secousses de la tête (HTR) chez des souris C57BL/6J. Les résultats montrent que bien que la puissance des drogues pour induire des HTR soit similaire chez les deux sexes, les femelles affichent systématiquement un plus grand nombre de HTR à fortes doses. Les analyses ont également examiné la température corporelle et l’activité locomotrice, sans différence significative entre sexes. Ces données suggèrent que des différences modérées liées au sexe peuvent apparaître à des doses élevées, mais que les effets psychédéliques typiques sont globalement comparables entre mâles et femelles aux doses cliniquement pertinentes.

Objectif :

Comparer les effets comportementaux aigus de trois psychédéliques (DOI, LSD, psilocybine) entre souris mâles et femelles, en utilisant le HTR comme indicateur d’effets de type psychédélique.

Méthodologie :

Injection sous-cutanée de différentes doses de chaque substance à des souris C57BL/6J mâles et femelles. Mesures des HTR, de la température corporelle et de l’activité locomotrice. Analyses statistiques pour identifier d’éventuelles différences liées au sexe dans les réponses comportementales et pharmacologiques.

Résultats principaux :
  • Aucune différence significative de puissance pour induire des HTR entre sexes.
  • Femelles présentant plus de HTR à doses élevées de DOI, LSD et psilocybine.
  • LSD a montré une différence de puissance selon le sexe (ED50 plus élevé chez les femelles).
  • Pas de différence entre sexes pour les effets sur la température ou l’activité locomotrice.
Implications cliniques :

Les psychédéliques testés montrent une efficacité comparable entre sexes à doses thérapeutiques. Toutefois, des différences apparaissent à fortes doses, ce qui souligne l’importance d’intégrer la variable du sexe dans la recherche préclinique et les futures études translationnelles.

La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.

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