Les drogues hallucinogènes, bien connues pour leurs effets sur le système nerveux central, peuvent également influencer le cœur humain. Cet article passe en revue les effets inotropes et chronotropes de diverses substances hallucinogènes, telles que la bufoténine, la psilocine, la psilocybine, le LSD, la N,N-diméthyltryptamine et la 5-méthoxy-N,N-diméthyltryptamine. Les mécanismes d’action de ces substances incluent la stimulation des récepteurs sérotoninergiques et histaminiques, entraînant une augmentation de la force de contraction et de la fréquence cardiaque, ainsi que des risques d’arythmies.
L’objectif de cette revue est de fournir une analyse approfondie des effets des drogues hallucinogènes sur le cœur humain, en se concentrant sur leurs actions inotropes et chronotropes ainsi que sur les mécanismes d’action impliqués.
L’étude compile des données issues de la littérature scientifique sur les effets cardiovasculaires des drogues hallucinogènes. Les auteurs ont examiné les études portant sur les interactions de ces substances avec les récepteurs sérotoninergiques et histaminiques dans le cœur humain.
- Les drogues hallucinogènes peuvent augmenter la force de contraction et la fréquence cardiaque par l’activation des récepteurs sérotoninergiques 5-HT4 et histaminiques H2.
- La stimulation des récepteurs 5-HT2A sérotoninergiques peut entraîner des effets hallucinogènes et cardiaques, tels que l’augmentation de la force de contraction.
- Des doses élevées de ces substances peuvent induire des arythmies et d’autres effets cardiovasculaires indésirables.
Les professionnels de la santé doivent être conscients des effets cardiovasculaires potentiels des drogues hallucinogènes, en particulier chez les patients utilisant ces substances à des fins récréatives ou thérapeutiques. Une connaissance approfondie des mécanismes d’action et des risques associés est essentielle pour gérer les complications potentielles.
https://www.frontiersin.org/journals/pharmacology/articles/10.3389/fphar.2024.1334218/full
La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.