Cette étude préclinique examine l’impact du psychédélique DOI (2,5-diméthoxy-4-iodoamphétamine) sur le comportement olfactif de souris dans une tâche de recherche d’odeurs.
Les chercheurs ont utilisé un paradigme de navigation olfactive où les souris devaient localiser la source d’un gradient d’odeur turbulent. L’administration de DOI (3 mg/kg) a été comparée à une solution saline chez 22 souris.
Les résultats montrent que le DOI altère significativement les capacités de navigation olfactive des souris, réduisant leur précision dans la localisation des sources d’odeurs et modifiant leurs patterns de respiration et de mouvement.
Étudier l’impact des psychédéliques sur la perception olfactive et le comportement de recherche active chez la souris, en utilisant le DOI comme modèle pour comprendre les mécanismes des hallucinations olfactives.
- Étude préclinique sur 22 souris C57Bl6/J âgées de 12 semaines à 5 mois
- Protocole croisé avec administration de DOI (3 mg/kg) ou solution saline
- Tâche de navigation olfactive avec récompense hydrique dans un paradigme à deux choix
- Mesure de la précision, des mouvements, de la fréquence respiratoire et des réponses de secousse de tête (HTR)
- Suivi vidéo avec DeepLabCut pour l’analyse comportementale
- Implantation de thermistors pour mesurer la respiration
- Réduction significative de la précision dans la localisation des sources d’odeurs sous DOI (p = 0,024)
- Augmentation du temps passé dans les ports de récompense, suggérant une confiance accrue dans les décisions incorrectes
- Ralentissement de la vitesse de mouvement et augmentation de la durée des essais
- Augmentation marquée de la fréquence respiratoire malgré une locomotion réduite (p < 0,001)
- Les femelles ont réalisé moins d’essais sous DOI comparé aux mâles
- Les réponses de secousse de tête (HTR) se concentrent préférentiellement près des ports d’odeur
Cette recherche établit un cadre expérimental pour étudier l’impact des psychédéliques sur le système olfactif.
Les résultats suggèrent que les psychédéliques perturbent la perception olfactive de manière similaire aux hallucinations rapportées dans diverses pathologies neuropsychiatriques.
Ce modèle animal pourrait faciliter la compréhension des mécanismes neurobiologiques sous-jacents aux hallucinations olfactives et orienter le développement de thérapies ciblées.
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