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Psychédélique(s) étudié(s) : DMT
Publiée le 13 mai 2025
Type : Essai clinique
Auteurs : Katelijne V. van der Heijden, Rob G. J. A. Zuiker, Marije E. Otto, Christopher S. Bryan, Nancy Stewart, Christopher Stillwell, Marieke L. De Kam, Marloes B. van Leuken, Joop M. A. van Gerven, Gabriel E. Jacobs
Résumé :

Cette étude de phase 1 randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, a évalué la sécurité, la pharmacocinétique et la pharmacodynamie de la DMT administrée par bolus de 30 secondes suivi d’une perfusion continue de 6 heures. Trois niveaux de dose ont été testés chez 29 participants sains. Les effets secondaires étaient légers et transitoires, avec une tolérance globale favorable. Des effets psychédéliques légers ont été observés à la dose la plus élevée, accompagnés de modifications électroencéphalographiques et de légères altérations cognitives. Ces résultats soutiennent le développement de la DMT comme traitement adjuvant post-AVC.

Objectif :

Caractériser la sécurité, la pharmacocinétique et la pharmacodynamie d’une perfusion prolongée de DMT à des doses supposées sous-psychédéliques chez des volontaires sains.

Méthodologie :

Essai de phase 1, randomisé, en double aveugle, contrôlé par placebo, avec 3 cohortes recevant des doses croissantes de DMT en bolus de 30 secondes suivi d’une perfusion intraveineuse de 6 heures. Évaluation des effets subjectifs, cognitifs, EEG, biomarqueurs et paramètres vitaux jusqu’à 24 h post-dose.

Résultats principaux :
  • Aucun effet indésirable grave ; les effets étaient légers (fatigue, nausée, céphalée).
  • Les concentrations plasmatiques moyennes allaient de ~5 à 36 ng/mL.
  • À 35 ng/mL : effets psychédéliques légers (visualisation, altérations sensorielles), baisse de l’attention soutenue et modifications EEG (diminution alpha, hausse gamma).
  • Aucun effet sur le cortisol, le BDNF ou les marqueurs neuroendocriniens.
  • Effets subjectifs plus faibles durant la perfusion qu’après le bolus, suggérant un effet d’accoutumance partiel.
  • La perfusion a permis de maintenir des concentrations stables et bien tolérées.
Implications cliniques :

Cette étude démontre que la DMT administrée par perfusion prolongée est sûre à des concentrations proches du seuil psychédélique. Ce schéma pourrait favoriser la neuroplasticité sans effets hallucinogènes intenses, soutenant son potentiel en tant qu’adjuvant dans la récupération post-AVC.

Publication complète :

https://doi.org/10.1111/cts.70234

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