Cette étude combine l’IRMf au repos et l’électrocardiogramme (ECG) chez 14 volontaires sains pour analyser les sous-états d’activité cérébrale et la physiologie autonome durant l’administration intraveineuse de DMT.
Les résultats révèlent un sous-état cérébral spécifique survenant immédiatement après l’injection de DMT, caractérisé par des désactivations de l’hippocampe et du cortex pariétal médian, ainsi qu’une augmentation d’activité du lobe temporal supérieur.
Ces désactivations corrèlent avec des altérations du sens habituel du temps, de l’espace et des processus autoréférentiels, reflétant une déconstruction des caractéristiques essentielles de la conscience ordinaire.
Identifier les signatures uniques d’activité cérébrale et de physiologie autonome qui émergent naturellement durant l’état de conscience altéré induit par la DMT en utilisant des techniques d’analyse dynamique combinées aux méthodes de théorie des graphes.
- Étude pharmacologique contrôlée en simple aveugle avec placebo et DMT (20 mg intraveineux) chez 14 participants
- Acquisition simultanée d’IRMf au repos et d’ECG pendant 28 minutes (8 minutes pré-injection, 20 minutes post-injection)
- Analyses dynamiques d’activité cérébrale par détection de communautés et algorithme de Louvain
- Corrélations entre sous-états cérébraux et échelles d’expérience subjective évaluées après la session
- Analyse par régression des moindres carrés partiels pour lier activité cérébrale, fréquence cardiaque et scores phénoménologiques
- Identification de cinq sous-états d’activité cérébrale différenciant DMT du placebo
- Le premier sous-état post-injection montre des désactivations significatives de l’hippocampe gauche et du cortex pariétal médian bilatéral sous DMT
- Hyperactivité du lobe temporal supérieur droit corrélée aux hallucinations auditives/visuelles et à l’expérience d'”entités”
- Les désactivations hippocampales/pariétales corrèlent avec les altérations du sens du temps, de l’espace et des processus autoréférentiels
- Augmentation significative de la fréquence cardiaque durant le pic d’effets du DMT
- Corrélation négative entre augmentation cardiaque et intensité des désactivations hippocampales/pariétales
Ces résultats suggèrent une chaîne d’influence reliant la régulation sympathique aux désactivations hippocampales et pariétales sous DMT, qui pourrait contribuer aux effets positifs sur la santé mentale liés aux processus autoréférentiels après l’administration de psychédéliques.
La régulation réussie du système nerveux sympathique pourrait être mécaniquement liée aux modèles de désactivation des régions médianes sous-tendant les expériences corporelles altérées induites par les psychédéliques.
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