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Psychédélique(s) étudié(s) : LSD
Publiée le 1 avril 2025
Type : Recherche originale
Auteurs : Clayton R. Coleman, Kenneth Shinozuka, Robert Tromm, Ottavia Dipasquale, Mendel Kaelen, Leor Roseman, Suresh Muthukumaraswamy, David J. Nutt, Lionel Barnett, Robin Carhart-Harris
Résumé :

Cette étude explore le rôle du cortex préfrontal dorsolatéral (DLPFC) dans la dissolution de l’ego et l’éveil émotionnel induits par le LSD. En combinant IRMf et MEG, les chercheurs ont observé des corrélations entre la connectivité fonctionnelle du DLPFC et les expériences subjectives de participants sains. Le LSD augmente la connectivité entre le DLPFC et le thalamus, ainsi que certaines zones du réseau du mode par défaut. Des analyses de connectivité dirigée ont montré une augmentation du flux d’information en bande thêta du thalamus vers le DLPFC droit, soutenant l’hypothèse d’un affaiblissement de la hiérarchie fonctionnelle du cerveau lors des états altérés. L’étude met en lumière la latéralisation des fonctions du DLPFC et son implication dans les effets thérapeutiques des psychédéliques.

Objectif :

Examiner comment le LSD affecte la connectivité fonctionnelle et dirigée du DLPFC et comprendre le lien entre ces modifications et les expériences subjectives de dissolution de l’ego et d’éveil émotionnel.

Méthodologie :

Étude randomisée croisée chez 15 volontaires sains ayant reçu du LSD ou un placebo. IRMf et MEG ont mesuré la connectivité cérébrale en état de repos. Les corrélations entre les changements de connectivité et les auto-évaluations subjectives ont été analysées, incluant des analyses de connectivité dirigée par Granger Causality.

Résultats principaux :
  • LSD augmente la connectivité entre le DLPFC bilatéral et le thalamus et la région fusiforme droite.
  • L’éveil émotionnel est lié à une connectivité accrue entre le DLPFC droit et des régions du réseau de saillance.
  • Une connectivité dirigée accrue du thalamus vers le DLPFC droit (bande thêta) a été observée sous LSD.
  • Ces effets appuient l’hypothèse REBUS d’une hiérarchie cérébrale “aplatie” sous psychédéliques.
Implications cliniques :

Les résultats renforcent le potentiel des psychédéliques dans le traitement des troubles psychiatriques en ciblant des réseaux spécifiques du cerveau, notamment via la modulation du DLPFC et du thalamus, impliqués dans la cognition du soi et la régulation émotionnelle.

Publication complète :

https://doi.org/10.1002/hbm.70209

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