Cette étude à méthodes mixtes examine les difficultés prolongées après l’usage de psychédéliques chez 608 participants. Les difficultés courantes incluent l’anxiété, la dépersonnalisation et la déconnexion sociale. Un tiers des participants ont signalé des difficultés durant plus d’un an. La durée des effets indésirables était souvent liée à l’absence de connaissance du dosage ou à un environnement non contrôlé pendant l’expérience.
Explorer les types de difficultés prolongées après l’usage de psychédéliques, les facteurs de risque associés, et les implications pour la réduction des risques.
Étude à méthodes mixtes combinant des données quantitatives et qualitatives collectées via une enquête en ligne. L’échantillon se compose de 608 participants ayant signalé des difficultés prolongées après l’usage de psychédéliques. L’enquête comprenait des questions fermées sur les types de difficultés rencontrées (émotionnelles, cognitives, sociales, etc.), ainsi qu’une description narrative des difficultés rencontrées.
- 76 % des participants ont signalé des difficultés émotionnelles, l’anxiété étant le problème le plus fréquent.
- 58 % ont décrit des problèmes d’auto-perception, tels que la dépersonnalisation.
- Un tiers des participants ont connu des difficultés pendant plus d’un an, et 6 % ont eu des effets indésirables durant plus de trois ans.
- Les participants qui prenaient des substances dans des environnements non guidés ou sans connaître la dose avaient plus de risques de connaître des difficultés prolongées.
Ces résultats soulignent l’importance d’un environnement contrôlé et informé lors de l’usage des psychédéliques pour réduire les risques d’effets indésirables prolongés.
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