Cette revue examine l’usage potentiel des psychédéliques classiques (psilocybine, LSD, DMT, mescaline, ayahuasca) comme traitements innovants de la dépression majeure (MDD) chez les personnes âgées. Le vieillissement accentue les troubles dépressifs, tandis que les traitements classiques sont souvent inefficaces ou mal tolérés. Les psychédéliques agissent principalement via les récepteurs sérotoninergiques 5-HT2A, favorisant la neuroplasticité, la flexibilité cognitive, et des effets antidépresseurs rapides. Les défis pharmacocinétiques et les risques associés au vieillissement (polypharmacie, comorbidités cardiovasculaires, fonctions hépatique et rénale réduites) exigent un encadrement spécifique. La revue propose des stratégies de sécurisation : évaluation médicale rigoureuse, ajustement des doses, surveillance continue, thérapie psychédélique encadrée. Des alternatives comme la réalité virtuelle sont aussi évoquées pour les patients fragiles. L’ensemble de ces données soutient une recherche accrue et un encadrement clinique spécifique pour les psychédéliques en gérontopsychiatrie.
Explorer le potentiel thérapeutique des psychédéliques classiques dans la prise en charge de la dépression majeure chez les personnes âgées et évaluer les considérations pharmacologiques, cliniques et éthiques liées à leur utilisation.
Revue narrative fondée sur les données issues d’études cliniques et précliniques, analyses pharmacologiques, rapports d’observation et recommandations récentes, avec une attention portée à la spécificité de la population âgée.
Les psychédéliques améliorent significativement les symptômes dépressifs, y compris chez les personnes âgées, sans effets indésirables graves dans les contextes contrôlés. La neuroplasticité induite serait un facteur clé. Les essais montrent une efficacité rapide, parfois supérieure aux antidépresseurs classiques. Les risques (effets cardiovasculaires, interactions médicamenteuses) nécessitent un encadrement adapté. Des études cliniques montrent des effets bénéfiques sur la qualité de vie, l’anxiété, et la connectivité sociale, même chez les plus de 65 ans.
Les psychédéliques pourraient combler les lacunes des traitements classiques pour la dépression chez les aînés. Leur usage demande un protocole rigoureux, individualisé et intégré à un cadre thérapeutique supervisé.
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