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Psychédélique(s) étudié(s) : Psilocybine
Publiée le 7 février 2024
Type : Etude pilote
Auteurs : B. A. Pagni, P. D. Petridis, S. K. Podrebarac, J. Grinband, E. D. Claus, M. P. Bogenschutz
Résumé :

Cette étude pilote a investigué les changements neuronaux induits par la psilocybine en réponse à l’alcool et aux stimuli émotionnels chez les patients souffrant de trouble de l’usage de l’alcool (TUA). Les participants ont été recrutés dans le cadre d’un essai clinique de phase II, randomisé, en double aveugle et contrôlé par placebo. Les résultats montrent que la psilocybine augmente l’activité dans les cortex préfrontal médial et latéral ainsi que dans le noyau caudé gauche, tout en diminuant l’activité dans d’autres régions cérébrales, suggérant une amélioration de la régulation émotionnelle et une diminution du craving. Ces résultats justifient des études neuroimagerie plus larges pour élucider les mécanismes de la thérapie assistée par la psilocybine (TAP).

Objectif :

Caractériser les altérations induites par la psilocybine dans la réactivité neuronale face à des stimuli liés à l’alcool et émotionnels, et explorer leurs implications thérapeutiques chez les patients souffrant de trouble de l’usage de l’alcool.

Méthodologie :

Étude pilote utilisant l’IRMf pour évaluer les changements dans l’activité cérébrale avant et après l’administration de 25 mg de psilocybine ou de 50 mg de diphénhydramine (placebo) chez 11 participants. Des stimuli visuels liés à l’alcool et émotionnellement chargés ont été présentés, et les réponses neuronales ont été mesurées.

Résultats principaux :

La psilocybine a entraîné une augmentation de l’activité dans le cortex préfrontal médial et latéral et dans le noyau caudé gauche, avec une diminution de l’activité dans l’insula, les régions motrices, et d’autres régions cérébrales, suggérant une amélioration de la régulation émotionnelle et une diminution du craving pour l’alcool.

Implications cliniques :

Ces résultats suggèrent que la psilocybine pourrait être un traitement prometteur pour réduire le craving et améliorer la régulation émotionnelle chez les patients souffrant de trouble de l’usage de l’alcool.

La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.

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