Betty Eisner est une figure marquante de l’âge d’or de la recherche sur les psychédéliques, mais aussi un exemple des dérives possibles liées à l’autorité et au contrôle dans la psychothérapie assistée par psychédéliques durant les années 1960 et 1970.
Ses pratiques controversées, incluant l’intégration de substances comme le LSD, le Ritaline, la kétamine et des techniques de groupe non conventionnelles, ont mené à des situations dangereuses, dont la mort d’un patient et la révocation de sa licence.
L’article met en lumière comment ces excès ont contribué à la fin de la première vague de recherches sur les psychédéliques et à la prudence accrue de la seconde vague, marquée par une médicalisation et une focalisation sur la thérapie individuelle.
L’analyse montre que la lenteur à réintégrer la thérapie de groupe et le contexte social dans les recherches actuelles découle en partie de ces épisodes historiques.
Le concept de « matrice sociale », développé par Eisner, visait à soutenir les changements personnels par un environnement collectif, mais a souvent dérivé vers des pratiques coercitives et abusives.
L’étude souligne l’importance de distinguer l’intégration du contexte social comme facteur thérapeutique de la création de microcosmes de contrôle, et appelle à une vigilance éthique dans l’intégration des groupes et du social dans la psychothérapie assistée par psychédéliques.
Analyser le parcours de Betty Eisner et ses méthodes pour comprendre les dérives potentielles de la psychothérapie assistée par psychédéliques en groupe.
Mettre en perspective l’impact de ces pratiques sur l’évolution de la recherche et de la pratique clinique, notamment la prudence actuelle face à la thérapie de groupe et à l’intégration du contexte social.
- Analyse historique et critique des archives, publications et témoignages sur les pratiques de Betty Eisner.
- Examen des contextes socioculturels et scientifiques des années 1950 à 1970, avec une attention particulière portée à la dynamique des groupes, à l’usage des substances et à la notion de « matrice sociale ».
- Comparaison avec les évolutions contemporaines de la recherche sur les psychédéliques.
- Les pratiques de Betty Eisner ont illustré les risques d’une utilisation non encadrée des psychédéliques en groupe, avec des méthodes parfois extrêmes (exercices physiques, nudité, contrôle du mode de vie).
- La mort d’un patient et les témoignages d’anciens clients ont révélé des dérives éthiques majeures, menant à la révocation de sa licence.
- Ces excès ont alimenté la méfiance institutionnelle envers la thérapie de groupe assistée par psychédéliques et favorisé l’émergence d’approches plus médicalisées et individualisées dans la « seconde vague ».
- Le concept de « matrice sociale » reste pertinent pour penser l’intégration du contexte social, mais nécessite des garde-fous éthiques stricts.
La vigilance éthique est essentielle dans l’intégration des groupes et du contexte social en psychothérapie assistée par psychédéliques.
L’histoire de Betty Eisner montre que la création de microcosmes sociaux peut autant favoriser l’intégration que générer des dynamiques de contrôle et d’abus.
Les approches contemporaines doivent s’inspirer des leçons du passé pour développer des protocoles sécurisés et respectueux de l’autonomie des patients.
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