Cette étude observationnelle compare les effets autoévalués de l’ayahuasca et du breathwork sur le bien-être, la résilience psychologique, l’auto-compassion et les traits de personnalité. 127 participants ont été suivis jusqu’à 12 semaines après leur participation à une cérémonie d’ayahuasca (n = 87) ou une session de breathwork (n = 38). Les deux interventions ont montré des augmentations significatives et durables du bien-être, de la résilience et de l’auto-compassion. L’ayahuasca a conduit à une auto-compassion globalement plus élevée et à une réduction plus marquée de la neuroticisme comparée au breathwork. Les traits de personnalité extraversion, ouverture et conscienciosité sont restés stables, mais l’agréabilité a augmenté dans les deux groupes. Les résultats suggèrent un bénéfice thérapeutique potentiel pour des troubles liés à une faible résilience et à un mal-être psychologique, et soulignent l’importance du cadre social dans les effets observés.
Comparer les effets psychologiques à court et moyen terme d’une cérémonie d’ayahuasca et d’une session de breathwork sur le bien-être, la résilience, l’auto-compassion et la personnalité.
Étude longitudinale observationnelle. Mesures prises via questionnaires validés (WHO-5, échelle de résilience, échelle d’auto-compassion, Big Five Inventory) à 1 semaine avant, puis à 1, 6 et 12 semaines après l’intervention. Analyse par modèles linéaires mixtes avec âge comme covariable.
- Bien-être : amélioration significative et stable jusqu’à 12 semaines dans les deux groupes.
- Résilience : augmentation significative dans les deux groupes, plus marquée avec le temps.
- Auto-compassion : augmentation dans les deux groupes ; scores plus élevés pour l’ayahuasca.
- Neuroticisme : diminution dans les deux groupes ; scores plus faibles pour l’ayahuasca.
- Agréabilité : augmentation dans le temps, indépendamment du groupe.
- Aucun changement significatif pour l’extraversion, l’ouverture ou la conscienciosité.
- L’âge a été associé à une meilleure auto-compassion, moins de neuroticisme et plus d’agréabilité.
Les deux approches montrent des bénéfices durables sur le bien-être psychologique, soutenant leur potentiel dans la prise en charge de troubles comme la dépression ou l’anxiété. Le cadre social et l’âge influencent les effets, suggérant l’importance de protocoles encadrés. L’étude appelle à des essais contrôlés incluant l’analyse du contexte social et de la qualité des états modifiés de conscience.
La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.