Aller au contenu
Psychédélique(s) étudié(s) : Ayahuasca, DMT, LSD, Mescaline, Psilocybine
Date de publication : 24 octobre 2023
Type d'étude : Revue
Auteurs : Agnieszka Wsół
Résumé :

Cette revue analyse les données expérimentales et cliniques sur la sécurité cardiovasculaire des psychédéliques, y compris la psilocybine, le LSD, le DMT, l’ayahuasca et la mescaline. Les psychédéliques sont généralement considérés comme ayant une faible toxicité et un faible potentiel addictif, mais leur action sur les récepteurs sérotoninergiques (5-HT2A, 5-HT2B et 5-HT4) soulève des préoccupations quant à leur potentiel cardiotoxique, notamment en raison de leurs effets sympathomimétiques et de leur influence sur l’agrégation plaquettaire. Les données des essais cliniques sur des volontaires sains montrent une sécurité relative à court terme, mais les effets à long terme et les implications pour les patients atteints de maladies cardiovasculaires restent incertains.

Objectif de l'étude :

Examiner les mécanismes pharmacologiques et les effets cardiovasculaires des psychédéliques, en mettant l’accent sur les données disponibles des essais cliniques et des études expérimentales.

Méthodologie :

Revue des données expérimentales et cliniques issues de la littérature scientifique, axée sur les psychédéliques classiques administrés sous supervision médicale.

Résultats principaux :
  • Les psychédéliques peuvent provoquer des effets transitoires comme l’augmentation de la pression artérielle et du rythme cardiaque.
  • Un risque de prolongation de l’intervalle QT a été observé avec des doses élevées de psilocybine.
  • Les données sur les risques de valvulopathie, liés à l’affinité pour les récepteurs 5-HT2B, sont limitées.
  • Peu d’études ont examiné les effets des microdoses ou l’utilisation prolongée.
Implications cliniques :

Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer les risques cardiovasculaires des psychédéliques, en particulier pour les populations vulnérables, comme les patients souffrant de maladies cardiaques ou d’hypertension.

Publication complète :

https://doi.org/10.1007/s43440-023-00539-4

Cette synthèse de publication scientifique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations dans la publication complète.

Retour en haut
Rechercher