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Psychédélique(s) étudié(s) : Ayahuasca, DMT, Kétamine, LSD, MDMA, Psilocybine
Date de publication : 22 février 2024
Type d'étude : Recherche originale
Auteurs : Nicolas G. Glynos, Jacob S. Aday, Daniel Kruger, Kevin F. Boehnke, Stephanie Lake, Philippe Lucas
Résumé :

Cette étude examine comment l’utilisation de psychédéliques influence les schémas de consommation d’autres substances. Basée sur une enquête mondiale auprès de 5 268 adultes, elle révèle que 70,9 % des participants ont réduit ou cessé l’usage de substances non psychédéliques après l’usage de psychédéliques, avec des réductions marquées dans la consommation d’alcool, d’antidépresseurs, et de cocaïne. Cependant, 19,8 % ont signalé une augmentation ou l’initiation de l’utilisation d’autres substances. Les résultats suggèrent que les motivations liées à la santé et à la réduction de l’usage de substances influencent fortement ces changements.

Objectif de l'étude :

Explorer comment l’utilisation de psychédéliques affecte les schémas de consommation d’autres substances, et identifier les facteurs associés à la réduction ou à l’augmentation de cette consommation.

Méthodologie :

Enquête en ligne mondiale, auto-déclarée, auprès d’adultes ayant utilisé des psychédéliques. L’analyse des données comprenait des statistiques descriptives et des modèles de régression pour identifier les prédicteurs des changements dans la consommation de substances non psychédéliques.

Résultats principaux :
  • 70,9 % des participants ont cessé ou réduit la consommation de substances non psychédéliques.
  • Psilocybine, LSD et ayahuasca sont les psychédéliques les plus associés à la réduction de l’usage d’autres substances.
  • Les motivations pour réduire la consommation de substances ou traiter des conditions médicales sont fortement liées à ces changements.
  • 19,8 % des participants ont augmenté ou initié l’usage d’autres substances, notamment des opioïdes illicites et du cannabis.
Implications cliniques :

L’étude souligne l’importance de la motivation dans l’utilisation des psychédéliques pour la réduction de la consommation de substances. Les résultats suggèrent que les psychédéliques pourraient être intégrés dans des stratégies de réduction des risques pour les troubles liés à l’usage de substances, mais mettent également en garde contre les risques potentiels d’augmentation de l’usage d’autres substances.

Cette synthèse de publication scientifique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations dans la publication complète.

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