Cette étude examine comment la psilocybine modifie les mécanismes de traitement de l’information en favorisant un biais optimiste chez les rats. Après l’administration de psilocybine, les rats ont montré une augmentation de l’engagement dans des tâches d’apprentissage par renforcement, liée à des taux d’oubli plus élevés pour les récompenses et une diminution de l’aversion aux pertes. Ces résultats pourraient avoir une pertinence clinique pour le traitement de troubles psychiatriques comme la dépression.
Étudier les effets comportementaux et cognitifs de la psilocybine en modélisant les mécanismes sous-jacents à l’engagement des rats.
L’étude a utilisé un groupe de 22 rats Sprague-Dawley, divisés en deux groupes (psilocybine et solution saline). Un modèle computationnel d’apprentissage par renforcement et d’inférence active a été appliqué pour évaluer l’engagement des rats dans une tâche de réversion d’apprentissage pendant 14 jours. Des mesures comportementales et des paramètres tels que l’aversion aux pertes et les taux d’oubli ont été utilisés pour distinguer les effets du traitement à la psilocybine.
Les rats ayant reçu de la psilocybine ont montré une plus grande propension à s’engager dans la tâche, avec des taux d’oubli plus élevés pour les récompenses et une réduction de l’aversion aux pertes. Cela a permis aux rats d’obtenir plus de récompenses au fil du temps. L’optimisme accru observé pourrait expliquer l’engagement amélioré et le biais de mise à jour des croyances après des événements positifs.
Les résultats de cette étude suggèrent que la psilocybine pourrait être prometteuse dans le traitement de la dépression, en augmentant l’engagement dans l’environnement par le biais d’un biais optimiste, ce qui pourrait améliorer les symptômes de retrait et d’anxiété associés à cette condition.
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