Cet article examine le rôle des expériences mystiques induites par la kétamine et les psychédéliques classiques (comme la psilocybine) dans leurs effets antidépresseurs. Bien que la kétamine et les psychédéliques puissent provoquer des expériences mystiques ou dissociatives, leur relation avec les effets antidépresseurs reste débattue. Les études montrent que les symptômes dissociatifs de la kétamine ne sont pas directement liés à ses propriétés antidépresseurs. En revanche, le rôle du récepteur 5-HT2A, essentiel pour les effets hallucinogènes des psychédéliques, dans l’action antidépresseur reste à clarifier.
Explorer l’importance des expériences mystiques dans l’efficacité antidépresseur de la kétamine et des psychédéliques classiques.
Revue des études cliniques et précliniques sur les effets de la kétamine et des psychédéliques, en mettant l’accent sur les expériences mystiques et leur lien avec les résultats antidépresseurs.
- Kétamine : Les symptômes dissociatifs ne sont pas indispensables aux effets antidépresseurs. L’arketamine montre des effets antidépresseurs sans induire de dissociation.
- Psychédéliques : La psilocybine et autres montrent des effets rapides et durables, mais le rôle des expériences mystiques et du récepteur 5-HT2A dans leurs actions antidépresseurs est encore discuté.
Les traitements à base de kétamine et de psychédéliques offrent des alternatives prometteuses pour les troubles dépressifs résistants, mais des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre pleinement les mécanismes sous-jacents.
https://link.springer.com/article/10.1007/s00406-024-01770-7
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