La dépression est un problème de santé publique majeur qui touche environ 4,4 % de la population mondiale. Cet article examine les effets complémentaires potentiels de la méditation de pleine conscience (MM) et de la psilocybine dans le traitement de la dépression. Les auteurs analysent les mécanismes psychologiques et biologiques sous-jacents à ces deux approches et leur impact sur des facteurs tels que l’humeur, les compétences sociales, la neuroplasticité, les réseaux neuronaux de base, et les marqueurs neuroendocriniens et neuro-immunologiques.
L’objectif de cette étude est de comparer les effets aigus et à long terme de la méditation de pleine conscience et de la psilocybine sur les facteurs psychologiques et biologiques associés à la dépression afin de fournir une compréhension théorique des bénéfices potentiels de leur utilisation combinée dans le traitement du trouble dépressif majeur (TDM).
La revue se base sur des articles empiriques, des manuels et des revues de la littérature publiés entre septembre 2018 et janvier 2019, en utilisant les bases de données PubMed et Google Scholar. Les recherches ont inclus des termes liés à la dépression, à la méditation de pleine conscience et à la psilocybine. Un total de 95 articles ont été utilisés pour cette revue, comprenant des études expérimentales, des analyses de données groupées et des articles théoriques.
- La méditation de pleine conscience et la psilocybine induisent des changements positifs dans l’humeur, les compétences sociales et la neuroplasticité.
- Les effets sur les fonctions exécutives, les réseaux neuronaux de base, et les marqueurs neuroendocriniens et neuro-immunologiques diffèrent entre les deux approches.
- La combinaison de la méditation de pleine conscience et de la psilocybine pourrait potentiellement exercer des effets plus larges ou plus durables dans le traitement de la dépression.
Les professionnels de la santé pourraient envisager d’intégrer la méditation de pleine conscience et la psilocybine dans des programmes de traitement combinés pour maximiser les effets thérapeutiques sur la dépression. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour tester cette hypothèse dans des essais cliniques contrôlés et randomisés.
https://www.frontiersin.org/journals/psychiatry/articles/10.3389/fpsyt.2020.00224/full
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