La MDA (3,4-Méthylènedioxyamphétamine) est un psychédélique et stimulant synthétique appartenant à la famille des phénéthylamines. Souvent comparée à la MDMA, elle se distingue par des effets plus stimulants et une durée d’action plus longue.
Synthétisée pour la première fois dans les années 1910, elle a été explorée pour ses potentiels usages thérapeutiques, notamment en psychothérapie assistée par les psychédéliques, avant de devenir une substance récréative populaire à partir des années 1960.

La MDA a été développée au début du 20ᵉ siècle et étudiée pour divers usages médicaux, y compris comme appétit-suppresseur. Son effet psychédélique a ensuite été découvert, entraînant des expérimentations en thérapie psychiatrique avant son interdiction.
Bien que la MDA soit moins connue que la MDMA, elle a une durée d’action plus longue et des effets hallucinogènes plus marqués. Son usage demeure aujourd’hui récréatif et limité à des études scientifiques sur les psychédéliques.
Effets recherchés :
- Sensation de stimulation et d’énergie accrue
- Amélioration de l’humeur et de l’empathie
- Expériences psychédéliques avec hallucinations visuelles
- Augmentation de la perception sensorielle
- Effet euphorique et stimulant
Effets thérapeutiques potentiels :
- Troubles psychiatriques : Étudiée pour des effets similaires à la MDMA dans le traitement des traumatismes et de l’anxiété
- Psychothérapie assistée par les psychédéliques : Potentiel encore peu exploré en raison de son statut légal strict
Effets à court terme :
- Hallucinations visuelles et auditives
- Anxiété, agitation et paranoïa
- Nausées et vomissements
- Augmentation de la pression artérielle et du rythme cardiaque
Effets à long terme :
- Risque accru de neurotoxicité en cas d’usage fréquent
- Fatigue extrême après usage prolongé
- Possibles troubles de la mémoire et de l’attention
Risques graves :
- Risque de “bad trip” intense pouvant causer une forte détresse psychologique
- Toxicité cardiaque et neurologique en cas de surconsommation
- Interactions dangereuses avec d’autres stimulants ou antidépresseurs
La MDA est interdite dans la plupart des pays, bien que certaines zones adoptent des approches de décriminalisation :
- France : Classée comme stupéfiant, possession et usage illégaux
- États-Unis : Classée en Annexe I, interdite sauf pour la recherche scientifique
- Canada : Substance contrôlée, usage restreint aux études cliniques
- Pays-Bas : Réglementation stricte, certains psychédéliques naturels tolérés
- Portugal : Décriminalisation de la possession pour usage personnel
- Allemagne : Substance contrôlée, interdite sauf en recherche
- Brésil : Statut ambigu, tolérance variable pour un usage spirituel ou thérapeutique
- Orale : Ingestion sous forme de comprimés ou de capsules
- Intranasale : Parfois consommée sous forme de poudre sniffée en usage récréatif