Cette étude de cohorte rétrospective examine les associations entre l’utilisation de psychédéliques (principalement la kétamine) et la réduction des résultats de santé indésirables chez les personnes souffrant de troubles liés à l’utilisation de substances (TUS).
En utilisant les données de dossiers de santé électroniques (DSE) de 138 systèmes de santé américains, l’étude a analysé 3 209 798 patients atteints de TUS, dont 8 514 nouveaux utilisateurs de psychédéliques.
Les résultats montrent que l’utilisation de psychédéliques est associée à des taux significativement réduits de surdoses, de rechutes, d’hospitalisations liées aux TUS et de crises de santé mentale, par rapport à l’absence de traitement.
L’étude conclut que l’utilisation de psychédéliques, en particulier lorsqu’elle est combinée avec des anesthésiques et des soins ambulatoires, est associée à de meilleurs résultats de santé pour les patients atteints de TUS.
Examiner les associations entre l’utilisation de psychédéliques et les résultats de santé indésirables (surdose, rechute, crises de santé mentale, hospitalisations) chez les individus souffrant de troubles liés à l’utilisation de substances (TUS).
L’objectif est également de comparer ces résultats à travers différentes modalités de traitement, y compris les anesthésiques et les services ambulatoires pour les TUS.
- Conception : Étude de cohorte rétrospective.
- Source de données : Données du monde réel (Real-World Data™) d’Oracle EHR, provenant de 138 systèmes de santé américains (portant sur la période du 1er janvier 2000 au 31 août 2023).
- Participants : 3 209 798 patients de plus de 12 ans avec un diagnostic de TUS. La cohorte finale comprenait 8 514 nouveaux utilisateurs de psychédéliques et plus de 3,2 millions de non-utilisateurs.
Expositions : Les expositions (prescriptions ambulatoires de psychédéliques/principalement kétamine, anesthésiques généraux, services ambulatoires TUS) ont été saisies pendant une période de 3 mois suivant l’index.
- Résultats : Les résultats ont été évalués sur 2 ans et comprenaient les hospitalisations/visites aux urgences liées aux TUS, les crises de santé mentale, les surdoses (toutes drogues) et les rechutes.
- Analyse : Modèles de régression quasi-Poisson pondérés par score de propension pour estimer les ratios de taux d’incidence ajustés (aIRR).
- Comparativement à l’absence de traitement, l’utilisation de psychédéliques (seuls) était associée à une réduction significative des taux pour tous les résultats indésirables.
- Surdose (toutes drogues) : aIRR 0.48
- Rechute : aIRR 0.68
- Hospitalisations/visites aux urgences TUS : aIRR 0.76
- Crises de santé mentale : aIRR 0.82
- La combinaison de services ambulatoires (OS) et de psychédéliques a montré le taux de rechute le plus bas (aIRR 0.26).
- La combinaison des trois traitements (psychédéliques, anesthésiques et services ambulatoires) était associée à la plus forte réduction des crises de santé mentale (aIRR 0.21).
Dans cette vaste cohorte nationale, l’utilisation de psychédéliques (principalement la kétamine), en particulier lorsqu’elle est combinée à des soins anesthésiques et ambulatoires, est associée à une réduction des résultats de santé indésirables chez les personnes atteintes de TUS.
Ces résultats soutiennent une enquête plus approfondie sur les interventions basées sur les psychédéliques dans le cadre de modèles de traitement intégrés.
Alors que la thérapie ambulatoire reste une base essentielle, les traitements d’appoint, en particulier la kétamine et d’autres anesthésiques, pourraient réduire davantage les rechutes, les surdoses et le fardeau de la santé mentale.
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